couverture livre le prix du sang webLe mercredi 29 Mars, l’écrivain-journaliste Bernard Diederich présentera la nouvelle édition de son ouvrage « Le prix du sang » à la FOKAL, à 5 heures pm. La présentation sera suivie d’un échange avec le public.

Ce livre est une tentative de bâtir une chronique cohérente de l'histoire de la résistance du peuple haïtien à la tyrannie tout au long des quatorze années de la présidence de François Duvalier. Sur la base des recherches et des documents qui lui avaient servi pour son « Papa Doc et les Tontons Macoutes », écrit avec Al Burt et publié en 1968, et des recherches entamées après la chute de Jean-Claude Duvalier, Bernard Diederich entreprend de refaire le même itinéraire, mais, cette fois-ci, du point de vue des acteurs, militants, résistants, victimes.

 « Le prix du sang » a été présenté par l’historienne Gusti Gaillard, professeure à l’Université d’État d’Haïti dans un article du Nouvelliste dont voici quelques extraits : « Ce titre majeur est une version révisée, corrigée et augmentée de la première édition parue en 2005. Fruit d’un travail initié il y a près de huit ans, cette mise à jour a été réalisée avec la collaboration de Nathalie Lamaute-Brisson et François Benoit. Elle mérite d’être saluée et avec force d’autant plus qu’elle s’insère opportunément dans la dynamique récente des activités mémorielles autour de la répression exercée par le régime de Papa Doc et initiées par le Comité de Commémoration du 26 avril 1963 devenu Devoir de Mémoire. Comme le prologue de Jean-Claude Bajeux l’indique, à l’origine, cette publication visait la « rupture du silence ». Aujourd’hui, elle répond à la quête de citoyens, de plus en plus nombreux, d’être informés sur les modalités et l’ampleur de cette répression. Grâce à la refonte opérée, cette nouvelle édition s’inscrit avec éclat dans la récente production d’œuvres diversifiées autour de cette thématique.

L’auteur met à l’index l’étau de la dictature, tout en rendant compte des efforts entrepris par divers secteurs de la population, toutes tendances politiques confondues, pour réduire cet étau, voire s’en libérer. Tout au long des 33 chapitres qui font écho aux pics de répression qui ponctuent la présidence de Duvalier et aux modes d’action utilisés en vue de l’éradication des libertés chèrement acquises par la génération de 1946, Diederich mobilise deux angles d’approche méthodologiques. Le premier prisme relève du propre vécu de l’auteur et de ses enquêtes de journaliste durant les années de plomb 1957-1963, au cours desquelles s’instaure un régime totalitaire et la marche vers sa pérennisation. Toutefois, Diederich ne se limite pas à ses seuls souvenirs. Il a systématiquement recours aux voix des rescapés, à celles des victimes ou de leurs proches, les partisans de Duvalier ou les tortionnaires préférant souvent, pour leur part, éviter ses sollicitations d’interview. Ces sources constituent le socle de la seconde moitié de l’ouvrage couvrant les huit années 1964-1971 qui débouchent sur un événement ubuesque : la présidence à vie est désormais héréditaire.

Diederich confronte ces témoignages aux informations livrées par des acteurs à travers des mémoires autobiographiques publiés. S’ils contribuent à retracer le parcours militant de plusieurs cadres de l’opposition, ces témoignages permettent parfois d’approcher le vécu de la masse des anonymes et des sans-voix. Il donne à voir la situation dans laquelle se trouvait une population désarmée sommée, secteur après secteur, de se soumettre à un projet politique qui ne supporte aucune objection. A cette oppression massive, toutes les formes de refus se sont opposés du début à la fin de ces quatorze années de Malheur. L'entêtement à se battre transfigure les récits marqués de sang et de mort en y imprimant le sceau de l'absolu, le refus de baisser les bras, l'obstination à dire non à l'inacceptable.

La monstruosité des pratiques infligées par le terrorisme d'Etat sous François Duvalier au peuple haïtien est encore largement enfouie dans les mémoires et les tiroirs. Depuis la première édition du « Prix du sang » en 2005 et en particulier depuis le retour de l'ex-dictateur Jean-Claude Duvalier en 2011, une action en justice a été entreprise pour obtenir le procès de Duvalier, des témoignages ont été livrés, des commémorations ont été organisées. Cependant, seule la pointe de l'iceberg affleure. A lire l'hallucinante chronique de Diederich, il faut espérer que certains, victimes ou témoins, parviendront enfin à ouvrir les tiroirs, décadenasser les mémoires. » Au final, « Le Prix du sang » présente, entre autres qualités, un double mérite. La richesse du récit événementiel de Diederich en fait une contribution historique majeure qui ouvre de nouveaux horizons à la connaissance des résistances à la dictature de Duvalier-père. Cet ouvrage est de surcroît un fonds de documentation incommensurable pour les chercheurs intéressés à ce chantier d’études à peine ouvert. »

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Bernard DiederichBernard Diederich, journaliste de profession et écrivain prolifique, se passe de présentation pour les générations des plus de cinquante ans. A l’attention des plus jeunes, signalons qu’il y a plus d’un demi-siècle, Haïti est devenue la patrie d’adoption de ce ressortissant étranger, marié à une fille du pays. Fondateur et directeur de l’hebdomadaire Haïti Sun, il a été expulsé par le gouvernement Duvalier au lendemain de la tuerie du 26 avril 1963. Comme tant d’Haïtiens anti-duvaliéristes ou tombés en disgrâce auprès du tyran, Diederich connaît donc l’exil jusqu’à la chute de la dynastie Duvalier en 1986. Dès cette période et fort de son expérience concrète de la vie politique haïtienne, Diederich s’est attaché à produire de nombreux travaux sur les gouvernements haïtiens de la seconde moitié du XXe siècle, en particulier en ce qui a trait à la politique intérieure. Depuis lors, il n’a de cesse de nous faire partager son regard sur les réalités nationales, y compris sur les lieux chargés de symbolisme comme les cachots de l’innommable centre d’incarcération : Fort Dimanche. 

 

Mercredi 29 mars – 5 h pm

Salle Fokal Unesco – entrée libre

« Le Prix du Sang »

La résistance du peuple haïtien à la tyrannie

Tome 1 : François Duvalier (1957-1971)

une conférence proposée par Bernard Diederich et Nathalie Lamaute-Brisson

 

En partenariat avec FOKAL, l’Institut Français en Haïti et l'Organisation Internationale de la Francophonie, l’Association Foudizè Théâtre présente la 8e édition du Festival Kont anba tonèl. Ce festival interculturel du conte aura lieu du 20 mars au 1er avril 2017, avec comme invités d’honneurs : Jude Joseph (France-Haïti) et Sylvie Pourcel (France).

FOKAL accueillera le lundi 27 mars à 6 h pm un des spectacles de contes de ce festival, avec Joseph Jude, Joseph Dérilon Fils Dérilus, Sylvie Laurent-Pourcel, ponctué comme de coutume par un show de troubadours. L’entrée est libre dans la limite des places disponibles

Comme chaque année, l’association Foudizè Théâtre invite les amants du conte et le public en général à assister aux activités programmées à la huitième édition du festival interculturel « Kont Anba Tonèl ». Cette huitième édition, sur le thème « Youn ka konte sou lòt », accueillera la conteuse Sylvie Laurent Pourcel (France) et le conteur d'origine haïtienne Jude Joseph. Il s'agit, entre autres choses, de confronter les expériences haïtiennes avec ce qui se fait ailleurs dans ce domaine et de diversifier la réception des spectateurs. Du 20 mars au 1er avril se tiendront une série de représentations avec certains conteurs; des lectures-animations dans des écoles en partenariat avec la Bibliotaptap. Le festival se clôturera par la traditionnelle Veillée de conte.

Cette année Kont anba tonèl ouvre ses portes à Troupe Créole, un groupe de chants et danses de Lascahobas. Il organise aussi des ateliers au CLACs de St Marc, des Gonaïves et au Centre Culturel Lawouze à Lascahobas. Ce choix vise non seulement à montrer ce qui se fait en province, mais aussi d'étendre le festival dans d'autres villes. Les shows de tambours et de troubadours ponctuant les représentations de conte qui ont fait le succès des éditions précédentes seront maintenus cette année encore : au total environ une dizaine de représentations de conte ponctuées de shows de troubadours, un espace Tim-Tim Timoun pour enfants, deux concerts de chants traditionnels de la Troupe Kreyòl Lascahobas, des ateliers, KONT-O-BAR, projection de film sur la place Jérémie, pour le plus grand bonheur des festivaliers…

 

Les artistes du Festival

Jude JosephLe conteur Jude Joseph : Sans même s’en rendre compte, il a appris à raconter très tôt : « Notre cour était grande, elle était commune à quatre maisons et nous avions l’habitude de nous y retrouver pour écouter ou raconter des histoires. Dans mon village, il n’y avait pas de distraction, pas de cinéma, alors on se racontait des histoires pour passer le temps. Enfants, dès qu’un de nous entendait une nouvelle histoire, il venait la raconter aux autres sous le cocotier de la cour. » Jude JOSEPH à travers ses contes, donne des leçons aux plus petits, vous fait rire, mais aussi réfléchir en vous proposant certaines réflexions. Il vous fait faire le tour de son village sur le dos de Papa Loco le papiyon mésajé d’Ayiti (conte écrit d’après un chant vodou qui ne ressemble à rien d’autre que de la poésie et qui n’a rien de maléfique). C’est bien plus tard, après quelques années vécues en France qu’il s’est souvenu des contes de son enfance : « Je les ai racontés aux enfants, aux amis… et ils m’en demandaient d’autres. Jude partage avec vous, la richesse des proverbes  et des chants  haïtiens autour desquels il vous concocte un conte, une histoire à dormir debout. Malheureusement, vous ne pouvez pas dormir longtemps car il chante. Jude conte et chante en créole et en français, pour tous les publics des histoires surgies de son enfance, (des bouches et des livres pour les contes étrangers), des histoires inspirées par sa vie en Haïti comme en France, des histoires glanées ça et là. Il écrit les contes qu’il crée, il raconte aussi des contes du monde, le conte n’ayant pas besoin de visas pour être transporté, il le raconte où le conte le  souhaite quelque soit son origine. Pour lui, littérature et oralité sont liées. 

 

sylvie laurent pourcel

La conteuse Sylvie Laurent-Pourcel : Figure locale très présente, Sylvie Laurent-Pourcel est née à Agen le 16 février 1963. Elle obtiendra un bac commercial, puis suivra des études de psychologie au Mirail à Toulouse, avant de finalement intégrer une école d'éducateurs. Elle trouvera ensuite rapidement du travail comme éducatrice spécialisée au Foyer des Autas, puis comme responsable de crèche au 38, Rue Paganel. Nous sommes alors en 93 et Sylvie vient d'obtenir un congé parental de trois ans. L'année suivante, elle crée avec sa sœur et son mari le TABD… C'était en 94 et Pierre Débauche arrivait en ville : Sylvie, après avoir assisté à un spectacle, sait déjà ce qu'elle fera ensuite. En 95, à la fin de son congé, elle ne reprend pas le travail à la crèche mais entre au théâtre du Jour. En 97 elle touche son premier cachet en jouant dans «La Mouette» de Tchekhov. En 2004, Sylvie adopte la petite Kathy et c'est le début de l'aventure haïtienne car s'e suivront de nombreux aller-retour dans l'île. C'est au cours de ces aller-retour, alors que son intérêt pour la culture et la littérature haïtiennes ne cesse de grandir, que Sylvie fera la rencontre décisive de l'auteur Néhémy-Pierre Dahomey. Tout alors s'accélère : plus de rencontres, plus d'échanges, de nombreux spectacles joués aussi bien en Haïti qu'à Agen, toujours plus de projets, d'incalculables heures de travail artistique et surtout humain…

 

Twoup kreyolTwoup Kreyòl : une jeune troupe haïtienne évoluant dans le domaine du chant et de la danse traditionnelle depuis 2014. Twoup Kreyòl rassemble femmes et hommes vivant dans la zone Gwo Moulen dans la commune de Lascahobas dans le département du Centre. La troupe a déjà participé à plusieurs événements régionaux. Elle est invitée à la 8e édition du Festival KONT ANBA TONEL et à Port-au-Prince pour la toute première fois. 

 

Staloff tropfortStaloff Tropfort, dit Estalove Wòklò est comédien, conteur, photographe, diplômé en théâtre à l’École nationale des arts (ENARTS). Il a aussi été formé en Belgique, au conservatoire royal de liège dans le cadre du projet ethnodrame sous la direction de Pietro VARRASSO. Il s’investit profondément dans ce travail de recherche en se référant aux recherches de Franck Fouché, au travail de Jerzy Grotowski et à ses expériences personnelles. Il est membre fondateur de Konpayi teyat LOBO et ADRECE et assistant de daphné MENARD à  l’atelier Sol Scène.

 

Joseph Dérilon DérilusJoseph  Dérilon Fils DERILUS : Comédien, Diseur/conteur, il est diplômé en Art Dramatique à l’Ecole Nationale des Arts (ENARTS) et compte faire une spécialisation en scénographie et lumière. Il est également étudiant en génie civil à l’Université Quisqueya. En 2011 il a fondé avec d’autres étudiants Konpayi Teyat LOBO dont il est le directeur artistique, et Klèb Kilti-Rèl (KK-Rèl) dans sa ville natale. Il a travaillé avec des metteurs en scènes comme Sylvie Laurent Pourcel, « Contre toute attente » (Festival 4 Chemins.) ; « Dezafi » , un roman de Frankétienne adapté par Kelly Jean Damis en 2011, il a monté « KIJOUKAJOU 2012 » à Verrettes. Il a conté dans  le cadre de  la commémoration de la journée internationale de la lecture à haute voix à Léogane. Il est depuis 2011 le directeur Artistique de la Foire du livre « Verrettes à la découverte du livre ».

 

Chelson ErmozaChelson ERMOZA : comédien, conteur, poète, diseur  fonde en 2001 avec des amis artistes, la troupe Foudizè Théâtre. Après avoir suivi un stage avec Daniel Marcelin au Théâtre National d’Haïti, il entre au Petit Conservatoire pour continuer sa formation d’acteur. Il suit ensuite plusieurs formations avec des professionnels haïtiens et étrangers. Il a joué dans plusieurs spectacles de théâtre montés par Foudizè dont « Violence masquée », « Foukifoura » de Frankétienne, « Anatòl » de Félix Morisseau Leroy et « La fuite » (Festival de théâtre Quatre Chemins 2009 et 2012). Chelson a fait des animations de contes comme »Senjan, Mètrès dlo » et « Istwa Dife Flanbo », « Zangi Giyon ak prensès Adelina », « Listwa granmoun » et le « Tamtam magic nan » dans le cadre du Festival Interculturel Kont Anba Tonèl organisé par Foudizè Théâtre depuis 2009. Il est aussi membre fondateur de la Brigade d’Intervention Théâtrale Haïtienne (BITH), créée à l’occasion du Festival Quatre Chemins 2011. Il a participé avec la BIT-Haïti à plusieurs festival de théâtre de rue : Aurillac, Ramonville et Calais  en France ; à la Guadeloupe à la manifestation « Pwan ti ban la size », en 2012. En 2013, il a représenté Haïti aux Jeux de la Francophonie à Nice comme conteur. Il participe en 2014 au Festival International contes et musique dans la cité de l’Association VIRGUL de la Martinique. Il est assistant à la mise en scène de la pièce « Le retour » adaptation libre du texte du camerounais Wakeu Fogaing mise en scène par Billy ELUCIEN et « Gwo Mòso », adaptation de la Lodyans de Maurice Sixto (octobre 2016). Il est cadre de la direction de Foudizè Théâtre et étudiant en Histoire de l’Art à ISERSS de l’Université d’Etat d’Haïti

 

Johny Zéphirin a fait ses premiers pas sur les planches dans une mise en scène collective, Haïti, Terre de folie, finaliste du concours Ticket Max Académie. Il a participé ensuite à la tournée scolaire « Théâtre et Education chel» avec Foukifoura en 2004. En 2005, il collabore à la mise en scène collective de Vyolans Maske. En 2006, il complète sa formation d'acteur au Petit Conservatoire. Il joue dans Gwo Mòso, adaptation théâtrale de Lodyans de Maurice Sixto, mis en scène par Billy Elucien dans le cadre du Festival Quatre Chemins 2007 et du mois créole en 2016. En 2009, il participe à ce même festival dans Anatòl, de Félix Morisseau Leroy, mis en scène par Billy Elucien et à La Chair du Maître de Dany Laferrière, mis en scène par Olivier Boudon. Il participe en 2013à l’édition  de l’événement « Pwan ti ban la, sizé » de la Guadeloupe. Il interprète successivement dans le Festival Kont Anba Tonèl les spectacles Eminans (2009),Istwa Sodo (2011),  Istwa Lamontay (2012), Voyage au cœur du Mapou (2014). Il a participé avec la BIT-Haïti au festival de rue de Aurillac, en France en 2012. Il est membre fondateur de la Brigade d’intervention théâtrale, créée à l’occasion du Festival Quatre Chemins 2011. Il crée et met en scène « Moi au bout de l’exil en 2015 au Festival Quatre chemins. Il est directeur artistique de l’événement «  Handicap et Culture » initié en 2016.

 

PROGRAMMATION COMPLETE DU FESTIVAL. Télécharger ici.

 

FrontieresKolektif 2 Dimansyon (K2D) invite à la vente signature de « Frontière(s) », le premier numéro de sa revue, le jeudi 23 mars au Centre d’Art à 5h30, à 250 gourdes l'exemplaire. Elle sera soutenue par une projection de la vidéo Rapatriés et une conférence autour du thème : La frontière Haïtien-Dominicaine, quelles écritures possibles ? Au panel, les intervenants seront Frantz Duval, Jean Marie Théodat et K2D. Il y aura la possibilité de rencontrer et de discuter avec les photographes et journalistes du collectif.

Frontière(s) traite exclusivement des activités et du quotidien tumultueux des émigrés haïtiens à la frontière haïtiano-dominicain entre 2013 et 2015.  L’histoire est tablée sur la nouvelle crise migratoire éclatait à la frontière entre Haïti et la République domicaine, deux pays aux histoires complexes, complémentaires, contradictoires, réunis sur l’île caribéenne de Quisqueya en 2013. La cour constitutionnelle dominicaine venait de rendre une sentence qui menaçait 200.000 Dominicains d’origine haïtienne d’apatridie. Suite à cette mesure, de nombreuses déportations ont eu lieu. Cela étant, le paysage de la zone frontalière a été redessiné par de nouveaux rapports et de nouvelles conditions de vie. A cet égard, le collectif  K2D a décidé de poser un regard lucide sur cet espace frontalier à travers cette initiative.

Kolektif 2 Dimansyon (K2D) est un regroupement de jeunes journalistes, photographes, vidéastes et graphistes haïtiens créé en octobre 2014 suite à des participations successives de ces derniers aux ateliers photographiques, vidéographiques et graphiques de FOKAL avec entre autres des photographes étrangers et haïtiens comme Gael Turine, Magdala Herrera, Paolo Woods et Chéry Dieu Nalio entre 2012 et 2014. Dans une logique de valorisation de cet art visuel qu’est la photographie, K2D a conçu une revue de photographies documentaires consistant non seulement à dénoncer, à exposer les enjeux et les problèmes sociaux, à contribuer à la transformation des choses, mais également elle consiste à respecter le sujet photographié et reconnait la distance face aux êtres et aux choses. K2D a eu sa première exposition à FOKAL, au Parc de Martissant et au Centre d’Art en janvier 2015.

Ayibby, l'Association Internationale pour la promotion des livres d'enfants annonce le lancement du projet Ayibby MELIT, le vendredi 31 mars prochain, de 10 h à midi à la Fokal.

Ce projet qui réunit plusieurs éditeurs et autres professionnels du livre, reçoit le support de la DNL, de la Bibliothèque Nationale et de l'UNESCO. L'objectif principal est de présenter chaque année au public  une liste des meilleurs livres de jeunesse parus durant l'année en cours. Ces livres seront soigneusement sélectionnés par un éminent jury.

 

Ayibby, Asosyasyon Entènasyonal ki la pou fè pwomosyon pou liv timoun ap anonse lansman Pwojè Ayibby MELIT vandredi 31 mas k ap vini an, 10e pou midi nan FOKAL.

Pwojè sa a ki reyini responsab plizyè editè ak lòt pwofesyonèl ki nan branch lekti ap fèt ak sipò DNL, Bibliotèk Nasyonal ak INESKO . Objektif li se chwazi e pibliye chak ane yon lis Meyè Liv Timoun ki parèt pou ane a. Liv sa yo se yon jiri k ap reyini plizyè gwo pèsonalite k ap chwazi yo.

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Ayibby est la section haïtienne d'une grande organisation internationale dénommée IBBY. Ibby est le sigle pour International Board of Books for Young People qui regroupe tous les acteurs qui s'intéressent aux livres pour enfants dans plus de 60 pays. Ayibby fait donc la promotion du livre jeunesse en Haïti. Ils font, entre autres, l'animation de séminaires, d'expositions, d'ateliers d'écriture pour enfants.

 

affiche festival film francophone webDu 20 au 28 Mars 2017, c’est le Festival du Film Francophone à Port-au-Prince. Cet événement est une proposition de  l’Institut Français en Haïti pour la Quinzaine de la  Francophonie dans la catégorie Cinéma. La réalisation est faite en partenariat avec l’Ambassade de Suisse, l’Ambassade du Canada et l’organisation Internationale de la Francophonie. A Fokal, les projections auront lieu du mardi 21 au jeudi 23 mars, à 5h PM. L’entrée est libre dans la limite des places disponibles

Comme chaque année, Haïti célébrera au mois de mars la quinzaine de la francophonie, un rendez-vous incontournable qui sera aussi l’occasion de fêter la richesse, le dynamisme et les valeurs de la Francophonie : « respect de l’État de droit et des droits de l’homme, égalité hommes-femmes, solidarité et diversité culturelle ».

Après le succès de la première édition, l’Ambassade de France et l’Institut français en Haïti avec l’appui de ses partenaires : l’Ambassade de Suisse et l’Ambassade du Canada en Haïti, l’Organisation Internationale de la Francophonie, Wallonie Bruxelles International et Canal+, sont heureux de vous présenter cette deuxième édition du Festival du Film Francophone de Port-au-Prince. Dans le cadre de la quinzaine de la francophonie, la programmation mettra cette année en avant les femmes du monde en proposant vingt-deux films de l’espace francophone de plus de 11 nationalités différentes. Portraits de femmes, œuvres portant sur les droits de femmes, réalisées par des femmes ou met- tant en scène des héroïnes de tous les jours, comédies, drames, documentaires, courts et longs métrages, animations, le festival souhaite aborder toutes les facettes du cinéma au féminin et mettre les réalisatrices de tous genres à l’honneur. Ouvertes et gratuites à tous, les projections auront lieu en divers lieu : à l’IFH, la Fokal (dans la limite des places disponibles), La Cinémathèque de Pétion-Ville, le Rev Cinéma ainsi que le Yanvalou. Des séances en plein air seront aussi organisées grâce au dispositif Ciné Lari A : sur la Place Jérémie, Place Boyer et Résidence des Lauriers.

LE FESTIVAL A LA FOKAL

MARDI 21 MARS – 5 H PM - AU SOLEIL MEME LA NUIT

ausoleilmemelanuitbonUn film de Éric Darmon, Catherine Vilpoux, documentaire, 180’

PROJECTION DANS LE CADRE DES MARDI DOC DE FOKAL

Depuis plus de 30 ans, Ariane Mnouchkine suit avec sa compagnie un trajet unique et exemplaire. Avec ce film, tout au long des répétitions du Tartuffe de Molière, elle exprime au quotidien sa vie de théâtre. Le film montre les diverses étapes du travail. Tout d'abord le laboratoire : les comédiens répètent les rôles (aucun n'est distribué à l'avance) dans une recherche collective qui fait une grande place à l'engagement physique, à l'improvisation, au jeu. Ensuite, la mise en forme dans le décor, tandis qu'une question reste très présente... Qui va jouer Damis, qui va jouer Valère ? Enfin, le réglage où l'acte théâtral devient œuvre en s'efforçant de conserver toute cette liberté d'où il procède.

 

 

MERCREDI 22 MARS – 5 H PM - FATIMA DE PHILIPPE FAUCON

FatimaUn film de Philippe Faucon, fiction, 79’

Fatima vit seule avec ses deux filles : Souad, 15 ans, adolescente en révolte, et Nesrine, 18 ans, qui commence des études de médecine. Fatima maîtrise mal le français et le vit comme une frustration dans ses rapports quotidiens avec ses filles. Toutes deux sont sa fierté, son moteur, son inquiétude aussi. Afin de leur offrir le meilleur avenir possible, Fatima travaille comme femme de ménage avec des horaires décalés. Un jour, elle chute dans un escalier. En arrêt de travail, Fatima se met à écrire en arabe ce qu'il ne lui a pas été possible de dire jusque-là en français à ses filles.

 

 

 

 

JEUDI 23 MARS – 5 H PM - MELODY

Melody 1Un film de , fiction, 125’

Melody, modeste coiffeuse à domicile, est prête à tout pour réaliser son rêve : ouvrir son propre salon de coiffure. Contre une importante somme d'argent, elle accepte de porter le bébé d'une autre et rencontre Emily, riche Anglaise qui cherche désespérément à en avoir un....

 

 

 

 

 

LE PROGRAMME COMPLET DU FESTIVAL A TELECHARGER

A travers trois films et des écritures très différentes, des réalisateurs et réalisatrices filment des femmes créatrices à travers leurs souvenirs ou au cœur même du processus créatif. L’un réalise un film touchant en une succession de portraits de femmes qui se remémorent et reconstituent leurs parcours, leurs gloires et les obstacles qu’elles ont eu à traverser. Une actrice se saisit des rushes d’une caméra qui a filmé au plus près les doutes et les abysses du processus de création d’une pièce de Fassbinder dans laquelle elle incarne le rôle principal. Un duo de réalisateurs propose de plonger dans la cuisine du théâtre en suivant la célèbre metteure-en-scène et directrice du Théâtre du Soleil Ariane Mnouchkine. Au fil du travail immense en amont de la première du spectacle « Le Tartuffe » de Molière, ses acteurs et elle donnent patiemment et parfois douloureusement vie aux versions contemporaines des personnages en recherchant l’écoute, la disponibilité et la générosité indispensables, le ton et l’intention justes de la voix et du corps…

MARDI 7 MARS, 5 PM

Six femmes dexception Poster web6 FEMMES D’EXCEPTION. Le cinéaste Arnold Antonin dresse le portrait des six femmes haïtiennes: l’éducatrice et écrivaine Odette Roy Fombrum, la pianiste Micheline Laudun Denis, la danseuse et chorégraphe Viviane Gauthier, la chanteuse et comédienne Emerante De Pradines, la comédienne, écrivaine et enseignante Paulette Poujol Oriol et Madeleine Desrosiers Tizo. Ces femmes ont toutes contribué de manière remarquable à la vie culturelle et sociale de leur pays: Haïti.

Un film d’Arnold Antonin, Vo FR, ‘.

 

 

 

 

 

 

 

 

MARDI 14 MARS, 5 PM

719121 les larmes ameres de petra von kant2LES LARMES AMERES D’UNE ACTRICE. Début 2015, Valeria Bruni Tedeschi répète à Paris la pièce «Les Larmes amères de Petra von Kant», inspirée du film éponyme de Rainer Werner Fassbinder. Sur la scène du Théâtre de l’œuvre et sous la direction de Thierry de Peretti, les répétitions sont filmées. A l’issue de représentations, l’actrice-réalisatrice s’empare des rushes et avec la complicité d’Anne Weil, sa monteuse et co-réalisatrice, elles livrent un film évidemment personnel, le récit d’un personnage et d’un spectacle en construction.

Un film de Valéria Bruni Tedeshi et Anne Weil

 

 

 

 

 

 

 

 

MARDI 28 MARS, 5 PM

ausoleilmemelanuitbonAU SOLEIL MEME LA NUIT. Depuis plus de 30 ans, Ariane Mnouchkine suit avec sa compagnie un trajet unique et exemplaire. Avec ce film, tout au long des répétitions du Tartuffe de Molière, elle exprime au quotidien sa vie de théâtre. Le film montre les diverses étapes du travail. Tout d'abord le laboratoire : les comédiens répètent les rôles (aucun n'est distribué à l'avance) dans une recherche collective qui fait une grande place à l'engagement physique, à l'improvisation, au jeu. Ensuite, la mise en forme dans le décor, tandis qu'une question reste très présente... Qui va jouer Damis, qui va jouer Valère ? Enfin, le réglage où l'acte théâtral devient œuvre en s'efforçant de conserver toute cette liberté d'où il procède.

Un film de Éric DarmonCatherine Vilpoux, 180’.

Dans le cadre du Festival du film francophone.

WhatsApp Image 2020 05 20 at 7.21.26 PMComme beaucoup d’artistes, James Alquintor reste actif pendant la pandémie, et s’inspire même de la situation pour créer Kwonik Kò VId, une série son et parole, qu’il propose toutes les semaines, au public sur les réseaux sociaux.

Kwonik Kò Vid part d’un besoin, celui pour le comédien de « déconfiner son esprit et chasser son stress », confie-t-il, après ses 14 premiers jours cloitrés chez lui. Il lance la première vidéo le 10 avril, pour inviter le public à vivre son confinement, tout en le sensibilisant sur les gestes de prévention. Le tout en une minute environ, avec un texte qu’il lit, sur un montage de photos appropriées.

James y parle donc de son confinement, de ses difficultés à le vivre dans son ghetto, comme il le décrit, où il vit avec sa famille, et où il doit des fois choisir entre sortir pour fuir une zone de guerre, ou rester confiné pour fuir le virus qui rode dehors. « Avant j’écrivais surtout pour parler de mon quotidien, avec ma mère dans mon quartier, mais maintenant je touche aussi à l’actualité », explique-t-il.

 

Paula a GenevePaula Clermont Péan a eu l’honneur d’être accueillie chaleureusement par Son Excellence Monsieur Pierre-André Dunbar, Ambassadeur à la Mission permanente d’Haïti auprès de l’Office des Nations Unies (ONU) et des autres Organisations internationales à Genève et par son adjoint Madame Laurence Mevs, en ses locaux le vendredi 4 août dernier, pour une vente-dédicace de ses recueils de contes en français et haïtien, « Le chant de Miraya ou l’apparition de l’Assotor » et « Qui a ramené Miraya ».

 

Livres ArnaudAu moment de la fermeture annuelle de FOKAL, nous avons appris avec un immense chagrin le décès, le 27 juillet 2017, d’Arnaud de Buron. Grand et discret ami d’Haiti, Monsieur de Buron a été un membre actif de plusieurs initiatives pour l’enfance et l’éducation en Haïti. Homme de goût et de délicatesse, ami d’une grande profondeur et d’une infinie élégance, il fut le créateur et le promoteur de la collection de livres sur l’art haïtien de Art Etche à laquelle FOKAL eut à apporter un soutien. Des multiples hommages qui lui furent rendus, nous avons choisi celui ci-dessous d’un de ses proches car ce texte nous a particulièrement touchés.

 

20 VivianeGauthier EdineCelestin 20 RET smVivianne Gauthier s’est éteinte. Elle s’en est allée discrètement. Elle aura dansé ce folklore qu’elle adorait jusqu’au bout, jusqu’à ce que son corps ne puisse plus suivre la cadence. Dieu sait à quel point ce corps svelte et musclé s’est plié pendant des décennies aux arabesques que lui imposait le son du tambour. Il y a trois ans encore, du haut de ses 96 ans ce corps exécutait des pas de congo, nago et petro avec une aisance et une souplesse que même des jeunes de vingt ans ne possèdent pas.

Discipline, politesse et rectitude du langage, ce sont les principes phares qu’elle s’imposait et qu’elle attendait des autres. Je la vois encore parcourant d’un pas ferme les quelques rues de son quartier, le port altier, la tête haute, le regard incisif, la mine sévère, son immuable parasol en main et son éternelle jupe à carreaux aux plis impeccables battant ses mollets pour se rendre dans ces écoles congréganistes où elle dispensait des cours de culture physique et apprenait aux jeunes à avoir « un peu de tenue ».

Mademoiselle Vivianne, comme elle aimait se faire appeler, a consacré sa vie au folklore haïtien qui finalement a été son grand amour. Elle l’a emmené avec elle partout à travers le monde, sur les différentes scènes de la Capitale, dans nos villes de province ; il y a quelques années lorsque le carnaval s’est tenu au Cap-Haïtien, elle insistait pour défiler avec sa troupe sur le parcours. La préoccupation de ses dernières années était de laisser aux Haïtiens un musée du folklore haïtien. La Fondation Vivianne Gauthier qu’elle a créée dans ce but a du pain sur la planche pour faire vivre ce rêve et permettre aux générations futures de jouir de cet héritage.

Mademoiselle Vivianne, aujourd’hui derrière toi le rideau tombe, entends les applaudissements de ton public conquis qui t’acclame. Vois ta famille, tes amis, tes élèves, tes collaborateurs, toute Haiti qui s’inclinent devant une vie si bien remplie. Pars en paix, le spectacle continue…

Farah Hyppolite,

Programme Gingerbread de FOKAL

 

Photo: Edine Célestin

gerald bloncourtPort-​​​​​​au-Prince le 18 Novembre 2016

 

Natif-natal de Bainet, Haiti, le 4 Novembre 1926, je suis revenu au pays après 40 années d’exil, en 1986, dès la chute de Duvalier.

J’en suis à mon onzième voyage, invité par l’Institut Français, les Ateliers Jérome, FOKAL, Le Nouvelliste, et d’autres prestigieuses organisations en tant que l’un des 7 membres fondateurs du CENTRE D’ART en 1944 qui fut à l’origine de l’explosion de Peintres du Merveilleux, dont les œuvres inondent le pays, les collections les plus importantes et les musées du Monde.

Je fus l’un des leaders des « 5 GLORIEUSES » qui mirent fin au pouvoir de l’époque.

Nous voulions une Haiti Libre et Démocratique. Débarrassée du carcan de l’Impérialisme Yankee.  Fidèle à ses origines révolutionnaires de 1804 qui fut la première victoire contre l’esclavage.

J’ai retrouvé un grand peuple courageux et digne, faisant face à l’adversité.

J’appelle les jeunes à s’instruire, à se cultiver et à s’organiser.

Les merveilleux artisans doivent mettre en place de puissants syndicats à l’abri des compromissions et de la corruption.

J’appelle les enseignants à poursuivre leur tâche. A lutter contre les scandales qui gangrènent leur profession. Par exemple mettre en lumière des personnages qui touchent illégalement des salaires sans jamais travailler. Il faut les dénoncer nommément sur les murs de nos cités afin que le peuple en soit informé. Il faut éditer des tracts et manifester devant leurs demeures.

J’appelle les intellectuels, les écrivains, les créateurs, les artisans, les travailleurs et même les chômeurs, à créer des plates formes sociales susceptibles déboucher sur une Haiti où s’affirmera enfin ce début de démocratie.

Tous ensemble vous parviendrez à constituer ce Front pour obtenir la justice sociale.

Il faudra un jour rééditer, sinon s’inspirer des « 5 GLORIEUSES » pour bâtir cette Haiti dont nous rêvons tous.

« LIBERTÉ OU LA MORT » était la devise de nos ancêtres ainsi qu’Égalité et Fraternité.

Il faut qu’elle soit au centre de nos actions.

Noirs, Mulâtres, quarterons ou blancs nous sommes tous frères, des êtres humains, respectueux les uns des autres.

À toutes et à tous courage. Kenbe fem pas lage !!!

Vive Haiti

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Gérald BLONCOURT

Tiré de son blog

logo fokal webLe 26 septembre 2016, FOKAL a dû fermer ses portes et temporairement cesser les multiples services qu’elle rend à différents secteurs de la population. Une campagne haineuse et mensongère a été orchestrée contre la Fondation et sa Présidente suivie de menaces meurtrières. Un temps d’arrêt s’imposait. Il nous fallait protéger notre staff et les centaines d’enfants, de jeunes et d’adultes qui fréquentent chaque jour notre Centre culturel, pour apprendre et comprendre, pour s’instruire et socialiser dans le respect de l’autre.

 

logo fokal webEn 21 ans d’existence, comme toute autre institution du pays, la FOKAL a été en butte à certaines difficultés. Outre le fait de chercher à y faire face, la Fondation s’est toujours attachée à tirer leçons de ses expériences, afin de continuer sur la voie tracée par la mission dont elle s’est dotée et que traduit clairement sa dénomination: Connaissance et liberté. La connaissance, pour développer la pensée critique, mieux appréhender son environnement, découvrir le monde, développer l’argumentation rationnelle, la tolérance et le respect de l’autre. La liberté, de penser et d’être, forgée par la capacité de se représenter les choses et de percevoir leur complexité ainsi que par l’appropriation des valeurs, notamment celles sous-tendant le strict respect de tous les droits humains.

 
Nous relayons sur notre site la pétition lancée sur change.org « Contre l’Intolérance » et signée par différentes personnalités et institutions à travers le monde, du milieu des droits humains notamment.

La pétition initiale peut être visitée en suivant ce lien.

 

FOKAL tient à remercier les particuliers et institutions qui ont manifesté leur support au cours des récents événements. Nous publions 4 de ces témoignages, avec l’autorisation des auteurs, ainsi que la note de solidarité d'une fédération d'artistes et d'institutions culturelles :

Les temps ont bien changé. Le jadis s'est éloigné de nous. Aujourd'hui la spiritualité est bafouée, j'entends qu'il y a des personnes qui ont égaré leur tolérance, leur respect de l'autre et pire encore....

Ayiti MizikEtes-vous un professionnel de la musique haïtienne ? Cette enquête en ligne vous concerne. Menée par Ayiti Nexus au nom d’Ayiti Mizik, elle cible musiciens, chanteurs, auteurs, compositeurs, ingénieurs de son, animateurs radio ­télé, Dj, managers, promoteurs, propriétaire de nightclub, de studio d’enregistrement, chef d’orchestre, prof de musique, pyromane, etc. en vue d’obtenir des données statistiques, d’évaluer le potentiel économique du  secteur et de promouvoir une politique culturelle en Haïti.

La Cartographie de l’industrie haïtienne de la musique qui s’en suivra se réalisera dans la perspective d’évaluer l’importance économique du secteur afin de mieux connaître ses acteurs.

L’enquête est accessible en ligne à travers le lien : https://fr.surveymonkey.com/r/J8P3FXB

Le délai pour remplir le questionnaire est le 28 septembre.

 

charles najman WEBC’est avec tristesse que nous avons appris la mort du cinéaste et écrivain français Charles Najman, décédé le 18 juillet 2016 à l'âge de 60 ans. Depuis bien des années, Charlie était une silhouette familière à Port-au-Prince et en province où il tournait régulièrement. Son œuvre cinématographique était en effet axée sur les deux grands thèmes qui ont marqué sa vie : le génocide des juifs et l’univers haïtien. Peu de non-Haïtiens connaissaient aussi bien que lui le pays, son histoire, son peuple, sa singularité, sa spiritualité et son imaginaire.

Nous présentons nos plus sincères condoléances à sa famille et à ses amis, ici et ailleurs.

Twitterature 2015Quatre Haitiens figurent parmi les lauréats de la deuxième édition du Concours de twittérature des Amériquesqui a eu lieu du 1er au 29 février 2016. Jean Kensle Figaro et Junior Gustave pour la catégorie postsecondaire / francais langue seconde ou étrangère, puis Georges Maurice Saintilaire et Samuel Simonis pour la catégorie Adulte / français langue seconde ou étrangère se sont illustrés dans ce concours qui s'est déroulé sur le réseau social Twitter.

Au terme de cette 2e édition, 30 lauréats twittérateurs provenant du Québec, de l’Ontario, de la Nouvelle-Écosse, des États-Unis, d’Haïti, du Panama, du Mexique, de la Colombie et de l’Argentine ont été récompensés. Sous le thème Améripoésie, le Concours de twittérature des Amériques, présenté en partenariat avecRichelieu Internationalet en collaboration avec l’Institut de twittérature comparée, a rejoint les élèves du primaire, du secondaire, du postsecondaire ainsi que les adultes dont le français est la langue maternelle ou seconde.

Adresse et contact

FOKAL - OPEN SOCIETY FOUNDATION HAITI
143, Avenue Christophe BP 2720 HT 6112
Port-au-Prince,Haïti | Tel : (509) 2813-1694

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