Mercredi 24 février à 3h00 pm, FOKAL accueille Francine SAILLANT, professeure au Département d’anthropologie de l’Université Laval (Québec, Canada) et directrice du Centre de recherche sur les arts, cultures, et sociétés (CÉLAT) pour une conférence intitulée « Vie sociale des droits humains, souffrance sociale et reconnaissance ». Cette conférence sera suivie d’un débat avec les participants. Cette conférence est organisée avec le concours de la Faculté d’Ethnologie et le Laboratoire « LAngages DIscours REprésentations (LADIREP) de l’Université d’Etat d’Haïti.
Vie sociale des droits humains, souffrance sociale et reconnaissance
Les droits humains ne sont pas que textes et déclarations : ils ont une vie. Produit de nombreuses interactions sociales, ils sont liés à des processus complexes reliant plusieurs acteurs. La conférence portera justement sur ces processus, sur l’importance de les saisir d’un point de vue social avec les cadres juridiques dans lesquels ils sont inscrits.
Une autre partie de la conférence portera sur l’expérience qui est à la base des demandes de droits, en particulier celle de la non-reconnaissance et de la souffrance sociale. Les références seront celles de l’anthropologie des droits humains et celles des théories de la reconnaissance.
Francine SAILLANT est professeure au Département d’anthropologie de l’Université Laval (Québec, Canada) et directrice sortante du CÉLAT, Centre de recherche sur les arts, cultures, et sociétés. Elle a publié seule ou en collaboration plus d’une vingtaine d’ouvrages sur divers thèmes de l’anthropologie, comme Identités et handicaps (Karthala, 2007), Le mouvement noir au Brésil (Academia, 2014) et Droits et cultures en mouvements (PUL, 2012). Spécialiste de l’anthropologie des droits humains, elle mène des recherches sur les discriminations fondées sur l’idée de race et sur diverses formes de discrimination basées sur la construction sociale des différences. Elle s’intéresse aux divers usages et interprétations qui sont faites des notions de justice et de droits, et de façon plus générale à la vie sociale des droits. Elle dirige actuellement un projet de grande envergure,Interreconnaissances, qui l’amène à travailler en concertation avec les chercheurs de diverses universités et les travailleurs communautaires québécois dans plusieurs domaines tels que l’immigration, les femmes, la santé mentale, le handicapet le LGBT.
Mercredi 24 février à 3h00 pm
Entrée libre selon les places disponibles.