La journée mondiale des compliments du 1er mars a été célébrée au centre culturel Katherine Dunham. Deux séances de formation - 1er et 2 mars - ont été réalisées, au bénéfice de deux délégations des écoles suivantes : Institution Mixte Joseph Paul Céus et Teach Haïti School of Hope de Delmas. La définition du terme compliment, son importance et son utilité ont été abordés, ainsi que la manière de faire des compliments et la difficulté pour certains d’en faire ou d’en accepter.
Les enfants ont été très réceptifs et enthousiastes. Les compliments font partie intégrante de la vie. Ils valent autant sinon plus que des cadeaux. Ils constituent l’un des langages de l’amour, ont-ils appris. Il y a eu beaucoup d’échanges et des remarques pertinentes sur le thème. A la fin des deux séances les compliments ont plu, signe que les participants ont bien assimilé les notions apprises.
Sur cette même lancée, le samedi 17 mars le centre a reçu les enfants du Centre Culturel Pyepoudre dans une pièce sur les droits des enfants « Ala rive timoun », 96 enfants y ont assisté. Paula Péan, une fois de plus a su tirer le meilleur des enfants.
Le CCKD, pendant tout le mois de mars rend hommage aux femmes. Le jeudi 8 mars, les écrivaines Martine Fidèle et Meggie Petit-Maitre, ont été reçues autour du thème « Luttes des femmes et littérature ». La nécessité de l’engagement et de la collaboration entre les femmes étaient au cœur de cette causerie, organisée pour marquer la journée internationale de la lutte pour les droits des femmes. Les deux collaboratrices ont parlé de l’expérience qui a débouché sur la publication du recueil « Ecorchées vivantes », réunissant la voix de neuf jeunes femmes écrivaines. Elles ont aussi abordé le rôle de la famille dans la reproduction de la société machiste, patriarcale, où les femmes sont de plus en plus confinées à des rôles de subalternes. Elles ont par ailleurs rappelé que le 8 mars ne saurait être une journée de fête puisque le combat n’est pas encore terminé. Le rêve d’une société plus égalitaire, plus juste où les différences de genre ne sont pas un handicap, où les femmes ne sont guère jugées sur leur féminité mais sur leurs compétences réelles, leur savoir-faire ne peut s’accomplir que dans une lutte acharnée contre toutes les forces rétrogrades et réactionnaires. Cette causerie a été un vrai moment d’échange durant lequel l’assistance n’a pas manqué de réagir sur les divers points abordés.
Le 14 mars, Nathania Périclès et Nathaelle Buteau,deux femmes-artistes, deux cheminements et une même passion, ont rencontré les jeunes autour de leur parcours et les difficultés qu’elles ont rencontrées en s’engageant sur le terrain de la création. Ecolos, elles travaillent avec des matériaux de récupération et aussi du neuf. Cette rencontre a duré une heure quarante cinq minutes, les enfants et les jeunes en sont sortis enrichis et ont eu la chance, par la même occasion, de découvrir les œuvres de ces artistes.