Patrimoine en perdition ? FOKAL et les maisons gingerbread

Couverture MDPLFOKAL et les maisons gingerbread

En 2001, j’ai été invitée par la Société haïtienne d’histoire, de géographie et de géologie (SHHGG) à être vice-présidente du comité de commémoration du bicentenaire de l’action politique de Toussaint Louverture qui devait s’achever en avril 2003 au Fort-de Joux, en France, où il fut incarcéré sous les ordres de Napoléon et mourut le 7 avril 1803. Des conférences, rencontres, séminaires, expositions eurent lieu au cours de ces trois ans. En janvier 2003, avant notre voyage pour la France, Michel Hector, le président du comité, et moi prîmes la décision de faire une tournée de deux jours, sur les lieux historiques des hauts faits d’armes de Toussaint Louverture, Gonaïves, Ennery, Dondon, Marmelade, en invitant des étudiants de l’École normale supérieure à nous accompagner, ainsi que la classe de terminale du Lycée de Gros-Morne. Le second jour, après les visites, je dis à Michel que nous devrions nous rendre sur l’Habitation Georges dont parle l’historien Thomas Madiou, où Toussaint fut arrêté par traitrise sur ordre de Napoléon et embarqué vers la France. Aucun membre du groupe ne savait où se trouve l’Habitation Georges. Première surprise, c’est un vieux professeur d’histoire qui nous précisa l’adresse du lieu, « avant le pont Gaudin en laissant Gonaïves, entrez sur la main droite. » En arrivant dans ce lieu-dit dénommé Kay Georges par les habitants, deuxième surprise, il existe un mémoire orale de l’histoire de Toussaint Louverture qui nous est racontée, avec profusion de détails. Deux jeunes hommes nous invitent à les suivre et en passant s’arment de leurs machettes. Il leur fallait créer un passage parmi les lianes et les ronces, jusqu’à une magnifique stèle en marbre enfouie dans la végétation, érigée par le Président Vincent en 1938 et qui portait l’inscription : « En ces lieux fut arrêté Toussaint Louverture le 3 juin 1802, et déporté sur Le Héros ». Nous n’en revenions pas. Je ne sais ce qu’il est advenu de ce monument, s’il existe encore, s’il a disparu dans l’oubli et par l’usure du temps.

L’évolution récente du pays a été marquée par des soubresauts politiques, des cycles de violence et des catastrophes naturelles qui ont eu des effets dévastateurs sur l’ensemble du patrimoine national historique, culturel et naturel. Des immeubles se sont effondrés, des espaces désacralisés, des quartiers historiques entièrement détruits, des repères patrimoniaux mis à feu, cette tendance s’aggravant au cours des dernières années. A cela s’ajoutent la négligence et l’absence d’investissement dans la restauration et la maintenance de ce patrimoine. Deux couleuvrines rares (petits canons historiques) sont subtilisés à la Citadelle Laferrière en juin 2024, après l’effondrement de la chapelle royale de Milot quatre ans plus tôt suite à un incendie dévastateur. La semaine dernière, la maison de Charlotin Marcadieu à Marchand-Dessalines s’affaisse suite aux pluies provoquées par le passage du cyclone Mélissa. Personnage historique, il fut l’aide de camp de Dessalines qui périt avec lui dans l’embuscade du Pont Rouge le 17 octobre 1806. Dans cette même ville, la maison de Claire Heureuse avait elle aussi subi les assauts du temps sans qu’on ait pu la restaurer à l’identique. Dessalines avait fait de Marchand sa capitale après la victoire de Vertières et la proclamation de l’Indépendance. Les cinq forteresses construites par l’Empereur pour protéger sa ville sont rongées par l’usure du temps et les actions destructrices de quelques fondamentalistes qui voient le mal partout y compris dans ces vieilles pierres. L’Institut de sauvegarde du patrimoine national (ISPAN) organisme déconcentré du Ministère de la culture préposé au maintien de ces hauts lieux de mémoire, a été créé par Albert Mangonès en mars 1979. Aujourd’hui, l’institution se contente de constater. Il fut un temps où l’ISPAN publiait un bulletin documenté et illustré, fort utile pour celles et ceux qui s’intéressent à notre histoire et à son patrimoine.

Pourtant il y eut des tentatives de conservation, suite à la création de l’ISPAN et à la remarquable restauration de la Citadelle Laferrière sous la direction de Gisèle Hyvert de nationalité française, experte en restauration de monuments historiques dépêchée par l’UNESCO, et d’Albert Mangonès entouré de ses équipes de jeunes architectes. Une magnifique célébration  de deux jours eut lieu en 2007 à la Citadelle lors du lancement de Caraïbes en création à laquelle participèrent un nombre important d’artistes, d'écrivains, d’invités du monde de la culture, et des personnalités telles que Christiane Taubira accompagnée de sa fille. Dix ans plus tard, en juin 2016, Angela Davis était invitée en qualité de keynote speaker à la 41ème Conférence annuelle de Caribbean Studies Association qui se tenait en Haïti pour la première fois. Une visite de la Citadelle était prévue et Présidente du comité local de la conférene, je faisais partie de la délégation qui  l’accompagnait. La dégradation du Palais Sans-Souci et de certaines salles de la Citadelle laissait supposer les difficultés d’une prise en charge pour la restauration d’un monument historique classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1982.

Le 20 août 1995, le Gouvernement de la République publie un arrêté présidentiel classant 33 monuments historiques au “patrimoine national” dans l’intention de les préserver et de les sanctuariser. Les jeunes générations doivent savoir de quoi on parle et pourquoi rien n’a été fait pour les restaurer. Je pense utile d’en donner la liste:

Liste des monuments historiques classés au patrimoine national

(Décret du 20 août 1995)

 

Monument

Lieu

1

Citadelle Henry

Milot

2

Palais Sans-Souci et ses dépendances

Milot

3

Site fortifié de Ramiers

Milot

4

Fort Magny (Batterie du Gris-gris)

Cap-Haïtien

5

Fort Picolet

Cap-Haïtien

6

Fort aux Dames

Cap-Haïtien

7

Fort Saint-Joseph

Cap-Haïtien

8

Fort Belly

Cap-Haïtien

9

Vestiges coloniaux de Labadie

Cap-Haïtien

10

Résidence Anténor Firmin

Cap-Haïtien

11

Pénitencier du Cap-Haïtien

Cap-Haïtien

12

Fort Doko

Marchand-Dessalines

13

Fort Décidé

Marchand-Dessalines

14

Fort Fin-du-Monde

Marchand-Dessalines

15

Fort Madame

Marchand-Dessalines

16

Fort Culbuté

Marchand-Dessalines

17

Fort Labouque

Fort-Liberté

18

Batterie de l’Anse

Fort-Liberté

19

Fort Saint-Charles

Fort-Liberté

20

Fort Saint-Frédérique

Fort Liberté

21

Fort Saint-Joseph

Fort-Liberté

22

Fort Georges

Môle Saint-Nicolas

23

Fort du Ralliement

Môle Saint-Nicolas

24

Batterie de Vallières

Môle Saint-Nicolas

25

Batterie de Grâce

Môle Saint-Nicolas

26

Édifices militaires du Vieux Quartier

Môle Saint-Nicolas

27

Palais de la Belle-Rivière dit Palais aux 365 portes

Petite Rivière de l’Artibonite

28

Fort de la Crête à Pierrot

Petite Rivière de l’Artibonite

29

Fort Jacques

Fermathe

30

Fort Alexandre

Fermathe

31

Fort des Oliviers

Saint-Louis-du-Sud

32

Fort Saint-Louis

Saint-Louis-du-Sud

33

Citadelle des Platons

Ducis, Les Cayes

 

Il est triste de constater le peu de considération donnée à ces monuments et à leur histoire, même pas dans les écoles ou autres lieux d’apprentissage. Il faut cependant reconnaître les quelques initiatives privées pour la restauration d’un ou deux sites, et les dispositions prises par l’IERAH pour l’enseignement des questions patrimoniales et la création de la Chaire UNESCO Histoire et Patrimoine. A cela il faut ajouter le programme de fellowship instauré par Sant La Haitian Neighborhood de Miami, pour initier des cohortes de jeunes Haïtiano-Américains de la troisième génération, à l’histoire du pays d’origine de leurs parents. Chaque année avant les difficultés actuelles de circulation, FOKAL était sollicitée pour rencontrer ces quinzaines de jeunes au Cap-Haïtien, où Lorraine et moi passions deux jours à discuter avec eux des hauts faits de notre histoire. Leur séjour d’une semaine se terminait par des visites de lieux patrimoniaux, particulièrement le Palais Sans-Souci et la Citadelle Laferrière. Aujourd’hui encore les jeunes en parlent ayant gardé un souvenir durable des quelques leçons d’histoire et de la mémoire des lieux.

Que dire alors du patrimoine architectural des villes ? Elles étaient presque toutes paroisses coloniales devenues chefs-lieux d’arrondissements et/ou communes, selon les décisions du pouvoir et les considérations constitutionnelles. Les places et les marchés en constituaient encore des éléments organisateurs des échanges et des transactions urbaines, mais aussi des relations entre la ville et la campagne. La pression démographique en a redéfini les tracés, colonisant les montagnes autour, ainsi que les bords de mer. Elles sont toutes confrontées aujourd’hui à une urbanisation sauvage, rapide et informelle dont l’absence d’anticipation pose problème face aux destructions anthropiques et aux catastrophes naturelles. Certaines villes comme Saint-Marc, Aquin, Les Cayes, Cap-Haïtien ont développé une architecture urbaine adaptée, d’autres  ont construit des maisons fabriquées de toutes pièces avec des matériaux et des modèles importés, Jacmel, Jérémie. Autre cas d’espèce, le marché Vallières de Port-au-Prince dont la structure métallique importée de Paris date de 1891. Il a résisté pendant plus d’un siècle, mais des incendies en 2008 et 2018 l’avaient détruit en partie, ce qu’acheva de faire le séisme. Il a été reconstruit à l’identique, grâce au mécénat de Denis O’Brien, et maintient ses activités de commerce de produits alimentaires et d’artisanat.

Les maisons gingerbread de Port-au-Prince

La première maison de style gingerbread a été le palais national, construit sous la présidence de Salomon, en 1881, par l’ingénieur Laforestrie. Le palais national explosa en 1912 et causa la mort du Président Cincinnatus Leconte.

Le style architectural des maisons gingerbread s’est développé par la suite au tournant du 19ème siècle par un groupe d’architectes qui avaient étudié à l’École des Beaux-Arts de Paris, parmi lesquels Georges Baussan, Léon Mathon, Joseph Eugène Maximilien, Léonce Maignan, Louis Doret et d’autres. Le modèle de ces maisons parfaitement adaptées au climat tropical s’est vite répandu dans certains quartiers de la capitale dans une grande diversité de styles. Mais les caractéristiques demeuraient,  balcons et toitures à fortes pentes, percées de tourelles ou de tours, présence de colonnes, de corniches, de balustrades et d’avant-toits souvent enrichis d’un décor extérieur en bois chantourné et de frises ornementales. Elles comportent aussi des galeries et vérandas extérieures permettant d’atténuer la luminosité et de protéger les résidences des fortes pluies frontales. L’importance des hauteurs sous plafond et les oculi surmontant les portes facilitent la circulation d’air pour lutter contre la chaleur.

La dégradation des maisons gingerbread commença autour des années 1970 largement due à la migration de propriétaires, au mauvais entretien de certains locataires, aux lourdes charges de maintenance et à la spéculation immobilière sur les propriétés dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince. Déjà en 1975, la designer américaine Anghelen Arrington Phillips avait publié un livre intitulé Gingerbread Houses : Endangered Species dans lequel elle présentait sous forme de dessins une trentaine de maisons de Port-au-Prince, alertant ainsi sur la disparition prochaine de cette architecture tout à fait unique dans le pays et la région.

Le tremblement de terre du 12 janvier 2010 acheva ce qui était annoncé trente-cinq ans plus tôt. En détruisant la capitale, il s’en est pris à ses édifices, bâtiments publics et habitations. Rares sont ceux qui ont résisté à l’ampleur du désastre. Par contre, les maisons gingerbread, certes endommagées, n’ont tué personne, alors que l’on comptait déjà plus de deux-cent-mille morts dans les jours qui ont suivi. C’est dire qu’il y avait dans cette architecture et son mode de construction adaptés aux conditions climatiques et tectoniques du pays, la possibilité pour ses habitants d’avoir le temps d’échapper à la destruction.

Avant même le séisme, FOKAL avait été invitée par l’ISPAN (Institut de Sauvegarde du Patrimoine National) et HELP (Haitian Education Leadership Program) à s’intéresser à ce patrimoine architectural dont la richesse sur les plans historiques, esthétiques, urbanistiques et culturels méritaient d’être répertoriée. Cet intérêt s’est fait urgence après le tremblement de terre. Les trois institutions lancèrent conjointement le projet de réhabilitation des maisons Gingerbread. HELP ayant des contacts au World Monuments Fund (WMF) de New York avait pu obtenir que les maisons Gingerbread figurent sur leur 2010 Watch List of Endangered Monuments and Sites. Le projet visait à documenter l’état actuel de ce patrimoine architectural et promouvoir l'importance culturelle d’un périmètre urbain qui compte plus de deux cents maisons Gingerbread.

En mars 2010, un pré-inventaire de 140 maisons a été réalisé par FOKAL et l’ISPAN. En avril, il a été complété par celui des 5 experts de la mission du World Monuments Fund en collaboration avec trois architectes haïtiens et une dizaine de jeunes volontaires, qui ont visité et évalué 204 bâtiments. Entre mars et avril 2010, quatre réunions avec les propriétaires des maisons se sont tenues. En mai 2010, une base de données des maisons recensées par les experts et l'équipe de FOKAL a été créée et gérée par FOKAL.

Durant l’année 2011 le Projet s’est concentré sur ces deux grands axes :

D’abord, l’actualisation de l’inventaire des maisons réalisé en 2010. Un rapport de la mission des experts américains, sorti en version anglaise puis française en 2011, est maintenant disponible en français dans plusieurs librairies et accessible à tous grâce à un apport de la Coopération Suisse.

En second lieu, la mise en place d’un chantier-école pour la formation d’artisans de la restauration.

La possibilité de faire l’acquisition d’une maison gingerbread s’est présentée, et c’est ainsi que FOKAL est devenue propriétaire de la maison Dufort à la 3ème Avenue du Travail. La création du chantier-école a pu se concrétiser dans le but de développer les compétences dans ce domaine. En mai 2011, FOKAL a reçu une mission d’exploration de l’Institut du Patrimoine Wallon et une mission d’appui du World Monuments Fund pour la mise en place des formations.  En novembre 2011 une première session de formation sur la chaux a été réalisée avec un formateur de l’Institut du Patrimoine Wallon pour un groupe d’une quinzaine de jeunes techniciens en bâtiment de quatre centres professionnels : Centre Pilote, Haiti Tec, Canado Technique et Sainte-Trinité. Le processus de restauration de la maison Dufort était lancé. Il aura duré quatorze mois.

Les deux autres volets qui avaient fait l’objet de discussion à savoir l’étude pour la création d’un Fonds d’investissement pour la restauration des maisons gingerbread, et le projet de revitalisation urbaine du quartier n’ont pas eu de suite, bien que Quartiers pour Haïti, une ASBL belge, avait réalisé une intéressante proposition de réaménagement urbain de la zone de concentration des maisons gingerbread.

L’école d’architecture de Columbia University s’est intéressée à notre projet et par deux occasions, un groupe d’étudiant.es en maitrise a fait le voyage de New York pour découvrir les maisons et discuter avec nous de leurs impressions. Après leurs déambulations dans le quartier, ils nous ont révélé avoir identifié plus de quatre cents maisons gingerbread dans une grande diversité de taille et de design, alors que nous en étions restés à deux cents. Les résultats de ce voyage d’études ont fait l’objet d’une belle publication.

La restauration de la maison Dufort fut une expérience passionnante jusqu’au jour de son inauguration en 2012. Assister jour après jour aux travaux, à la maîtrise graduelle des artisans grâce aux enseignements de haute qualité in situ des maîtres-artisans belges, à la documentation qui a accompagné tout le processus par les journaux de chantiers quotidiens et les centaines de photos à chaque étape, nous a permis de saisir l’importance donnée aux éléments patrimoniaux d’une ville, d’un pays.

En 2015, FOKAL a reçu une nouvelle offre avantageuse pour l’acquisition d’une nouvelle gingerbread, la maison Chenet sise au 17 de la rue M. Un nouveau contrat avec l’Institut du Patrimoine Wallon nous permit d’engager la restauration de cette maison construite largement en bois alors que la structure de la maison Dufort est en briques. Nouveau chantier-école, deux processus de restauration complètement différents.

En nous engageant dans ce projet avec nos partenaires haïtiens et étrangers nous avions également voulu faire acte de mémoire en faisant valoir la singulière puissance créatrice haïtienne dans un champ architectural chargé d’histoire. Comme je l’avais écrit dans un article publié dans la revue de l’UNESCO, Museum International (No. 248, 2011) : « …La mémoire et l’histoire nourrissent la culture dans ses formes d’expression les plus diverses et nous projettent dans l’avenir. Faire de cette richesse culturelle un objet de  recherche, de création et d’éducation peut puissamment aider à retisser le lien social. Dans notre pays où la citoyenneté en devenir cherche un point d’ancrage, la culture peut contribuer à changer notre rapport à nous-mêmes, aux autres et à notre environnement. » On se souviendra aussi de l’initiative « Atis Nan Kay La » lancée par Allenby Augustin, consistant à entrainer le public, en musique, dans une déambulation dans les rues du quartier gingerbread, avec des arrêts programmés dans certaines de ces maisons où un évènement artistique avait lieu : projection, théâtre, exposition, installation. FOKAL s’est aussi intéressée aux enfants pour lesquels il y eut un concours de dessin des maisons gingerbread et aux jeunes pour des visites guidées des lieux en présence d’architectes, des maîtres et des artisans.

C’était là notre utopie. Les temps présents en ont décidé autrement. La maison Dufort qui de 2012 à 2024 a été un haut lieu de promotion et de valorisation de la culture et du patrimoine en accueillant expositions, projections, conférences, et concerts, a dû être fermée depuis la montée de l’insécurité. C’est là qu’a eu lieu à deux reprises, un séminaire sur les rythmes du tambour haïtien, un patrimoine musical exceptionnel, sous la direction de maîtres tambourineurs qui ont offert des concerts en clôturant les sessions. La maison Chenet qui devait accueillir cette année la bibliothèque Monique Calixte n’est plus accessible. De nombreuses maisons gingerbread ont été incendiées dont l’une des plus remarquables en termes d’histoire et de fantaisies architecturales, l’hôtel Oloffson. La dégradation et la destruction des maisons gingerbread font écho à celles de notre patrimoine historique en perdition, dont il a été question en début de notre réflexion d’aujourd’hui.

J’aurais voulu terminer cette dernière rubrique autour des 30 ans de FOKAL sur une note plus optimiste. Mais il nous restera en mémoire les inoubliables moments d’engagement, de partage de connaissances, et de fête qui eurent lieu dans nos deux maisons. Peut-être viendra le jour où il nous sera possible de recommencer.

Un grand merci à toutes celles, tous ceux qui ont été partie prenante de cette mémorable expérience, nos ami.es de l’ISPAN, de Wallonie-Bruxelles International (WBI), de l’Institut du Patrimoine Wallon, du World Monuments Fund, de Stephen J. Kelley, Inc., IDCO Architectes, à toutes les entreprises, aux artisans, et à la belle équipe de FOKAL, Farah, Lucie, Thierry.


Michèle Duvivier Pierre-Louis
Présidente
15 décembre 2025

Image

FOKAL - Fondasyon Konesans Ak Libète

143, Avenue Christophe BP 2720 HT 6112 Port-au-Prince,Haïti

Tel : (509) 2813-1694

© 2025 fokal. Designed By katabeno

S'abonner à nouvèl FOKAL