18 décembre : Journée internationale des Migrants
La Journée internationale de la migration, observée chaque 18 décembre, vise à sensibiliser les acteurs institutionnels et les gouvernements aux multiples défis auxquels font face les personnes migrantes contraintes de quitter leur pays pour diverses raisons à travers le monde. Elle constitue également un moment de réflexion collective sur la nécessité de concevoir des systèmes migratoires plus inclusifs, sûrs et réguliers, capables de répondre aux dynamiques et aux mutations actuelles.
Pour l’année 2025, cette journée s’articule autour du thème : « Ma grande histoire : cultures et développement », qui souligne les apports du dialogue et du croisement des cultures. Dans ce contexte, les migrants jouent un rôle déterminant au sein de leurs sociétés d’accueil, en contribuant à la croissance économique, à l’innovation et à la réponse aux enjeux démographiques. Ils représentent également un soutien économique majeur pour leurs pays d’origine à travers les transferts de fonds.
En Haïti, la situation migratoire demeure particulièrement préoccupante. En plus de la migration externe, marquée par des expériences répétées de stigmatisation et de traitements indignes subis par de nombreux compatriotes, le pays fait face à une augmentation significative des déplacements internes. La violence armée qui affecte plusieurs régions, notamment l’Ouest, l’Artibonite et le Centre, a contraint un nombre croissant de familles à quitter leur lieu de résidence. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), plus de 1,4 million de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays au cours de l’année 2025.
À l’occasion de cette journée, la Fondation Connaissance et Liberté (FOKAL), attachée aux valeurs de diversité culturelle et de cohésion sociale, réaffirme l’importance de l’accueil, de la solidarité et du respect des droits humains dans les réponses apportées aux réalités migratoires. Elle rappelle la nécessité de porter une attention particulière aux personnes déplacées internes, afin que les actions mises en œuvre contribuent à préserver leur dignité et à favoriser des conditions de vie plus sûres.
