Exposition « Lutter pour l’Humain, égalités, libertés, justice » à FOKAL

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Le 10 décembre célèbre la journée internationale des droits humains, jour anniversaire de l’adoption de l’Assemblée Générale des Nations Unies de la « Déclaration universelle des droits de l’homme » en 1948. Du 10 novembre au 22 décembre 2017, l’exposition « Lutter pour l’Humain, égalités, libertés, justice » propose un regard sur la réalité des luttes d’hier et d’aujourd’hui pour la défense des droits humains. Elle veut aborder les droits humains, non pas sous l’angle d’un constat de leurs violations, mais au contraire, les lire par le prisme des luttes et des stratégies passées et actuelles pour les défendre. Une manière de s’intéresser aux hommes, aux femmes, aux enfants, aux citoyens ordinaires qui se mettent en danger pour la défense de la dignité humaine que les droits humains sous-tendent.

Plus que de consacrer des héros, l’exposition se veut un miroir des combats menés de manière collective, afin d’inciter les spectateurs, petits et grands, à la méditation, à la remise en question, à la vigilance, à l’engagement, et à la prise de conscience que la défense des droits humains est l’affaire de tous.

Trois temps

L’exposition, portée par un partenariat entre FOKAL et Avocats Sans Frontières Canada avec le soutien d’Affaires Mondiales Canada, est la première d’une série, qui se concentre davantage sur les droits civils et politiques, et propose de s’intéresser à quelques moments emblématiques des luttes pour l’égalité et pour la liberté.

Trois lieux

Accueillie dans différents lieux, l’exposition physique se divise ainsi : la FOKAL, dans son atrium, propose au visiteur de s’intéresser aux luttes pour l’égalité raciale et pour la liberté. Le Centre Culturel Pyepoudre et le Centre Culturel Katherine Dunham accueillent les luttes pour l’égalité sexuelle.

Un hommage

L’exposition rend hommage à Bernard Diederich. Témoin fondamental des plus importants événements politiques qui ont marqué l’Amérique centrale et Les Caraïbes des années ’50 aux années ’90, le journaliste néo-zélandais a écrit plus de 50 livres sur les expériences qu’il a vécues. Tombé amoureux d’Haïti et de sa femme haïtienne, il continue, à 90 ans, à écrire sur Haïti et son histoire récente.

 

PROGRAMME

Pour consulter le programme complet, cliquer ICI

Vendredi 10 novembre 2017, 5 PM

LANCEMENT DE L’EXPOSITION ET VERNISSAGE A FOKAL

L’exposition « Lutter pour l’Humain, égalités, libertés, justice » à FOKAL présentera quelques exemples emblématiques de luttes pour l’égalité raciale et la liberté. Trop souvent considérées comme acquises, ces luttes ont des résonances dans nos sociétés actuelles qu’il est important de rappeler.

À l’occasion du vernissage de l’exposition, qui se tiendra le vendredi 10 novembre, à 5PM dans l’atrium de FOKAL (entrée libre), des danseurs, slameurs et musiciens présenteront deux performances sur le thème des droits humains : 

« IMPACT », une chorégraphie créée par : Jean-Aurel Maurice 

Avec les danseurs : James Junior Célestin, David Charles, Fabienne Félix, Makerson François, Amandine Saint Martin

« La Déclaration des droits humains » slamée par le Collectif Hors-Jeu 

Avec les slameurs : Jean-Samuel André (Jasmuel), Rolaphton Mercure (Rome), Alcera Pinas (P-Nash)

Et les musiciens : Marc Harold Pierre aux percussions, Jemps Philias à l’accordéon, Kerby Jimmy Toussaint (Ker-B) à la guitare.

Mardi 5 décembre 2017

LANCEMENT DE L’EXPOSITION AU CENTRE CULTUREL PYEPOUDRE ET AU CENTRE CULUTREL KATHERINE DUNHAM (CCKD)

L’exposition se répartira dans ces deux lieux pour présenter une traversée des luttes des femmes pour leurs droits à la citoyenneté plénière et à une véritable reconnaissance de leur dignité humaine, à égalité face aux hommes. Les luttes contemporaines sont multiples selon les régions et tentent d’évoluer face aux résistances toujours vivaces d’un système patriarcal, au sein même de nos imaginaires, qui nie les discriminations systémiques et les représentations de genre déshumanisantes et destructrices. A ce titre il s’agit d’un cas exemplaire de lutte vivante toujours à mener.

 

Conférences & conversations

Mercredi 15 novembre 2017, 5 PM

« CITOYENNETE, LA MEME POUR TOU-TE-S ? »

Conférence de Danièle Magloire

Pour ouvrir le cycle d’activités autour de l’exposition « Lutter pour l’Humain, Egalités, Libertés, Justice », Danièle Magloire interviendra sur la question de la citoyenneté, avec un regard particulier porté sur la citoyenneté des femmes et des filles, de manière générale et dans la société haïtienne. L’occasion de repenser un concept fondamental, trop souvent détaché de l’expérience du commun et du politique.

Danièle Magloire, sociologue féministe haïtienne, est une figure marquante de la défense des droits humains. Engagée sur plusieurs fronts en Haïti, elle s’attache en particulier aux droits des femmes/filles et des groupes vulnérables ainsi qu’aux demandes de justice et au développement démocratique.Elle est une dirigeante de Kay Fanm et coordonne le Collectif Contre l’Impunité, un regroupement qui œuvre pour que la lumière soit faite sur les crimes contre l'humanité perpétrés sous le  régime duvaliériste.

Vendredi 17 novembre 2017, 5 PM

« SIMITYE KAMOKEN, UN PROJET DOCUMENTAIRE SUR LA MEMOIRE DE LA DICTATURE »

Conversation avec Rachèle Magloire, Feguenson Hermogène, Sobner Bernard et Anne Fuller. Modération par Maude Malengrez.

Rachèle Magloire, Feguenson Hermogène et Anne Fuller présenteront leur projet Simitye kamoken,  projet de film documentaire dont le nom est inspiré du cimetière à Grand Gosier, dans le département du Sud-Est, qui est l’une des rares traces physiques d’un massacre perpétré dans la région en 1964 sous Duvalier, en représailles à une tentative de renversement échoué. Sobner Bernard, qui a accompagné Anne dans ses recherches, participera aussi à l'échange.

Grâce à des archives - certaines correspondances des Forces Armées avec leur commandant en chef suprême François Duvalier, celles des Kamoken, les archives du journaliste Bernard Diederich, les archives d’informations et de correspondances politiques de l’époque -, et à un travail d’identification et de recueil de témoignages, le projet vise à faire lumière et faire mémoire sur l’une des plus massive vagues de répression de la dictature Duvaliériste. 

Rachèle Magloire est une réalisatrice et productrice haïtienne. Depuis 2004, elle travaille aux Productions Fanal pour promouvoir la production et la diffusion de films à travers le pays. Son dernier documentaire, DEPORTED, co-réalisé avec Chantal Regnault, s’intéresse à la question des haïtiens expulsés des Etats-Unis vers leur pays d’origine après avoir commis un délit. Le film a circulé dans plusieurs festivals internationaux et reçu des prix à Vues d’Afrique en 2013, au FEMI de Guadeloupe ainsi qu’au Black International Cinema de Berlin en 2014.

Feguenson Hermogène est un jeune réalisateur haïtien. Etudiant en sociologie à la Faculté des Sciences Humaines de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH), il réalise en 2006 le film La déchirure, suite à un atelier d’écriture documentaire auquel il a participé à FOKAL. En 2015, il décroche le prix national de la meilleure nouvelle littéraire pour l’année 2015 dans le cadre d’un concours organisé par SAKS. Pour l’ensemble de ses réalisations, l’Association culturelle CLIHA (Club intelligent Haïti) vient de lui décerner la distinction Cliha-Challenge pour l’année 2017.

Anne Fuller est spécialiste en droits humains américaine. Elle travaille en Haïti depuis les années 1980, auprès de différentes ONG et agences de l’ONU pour la défense des droits humains. Actuellement, elle collabore toujours avec des organisations de la société civile, parmi lesquelles Devoir de mémoire-Haïti, PROFAMIL et Fondasyon Zile. Elle a publié de nombreux rapports sur les droits humains en Haïti et en République Dominicaine.

Sobner Bernard est né le 8 octobre 1963 à Thiotte, dans le Sud-Est. Il est marié, père de cinq enfants. Dès 1984, il lutte contre le régime Duvaliériste dans un club théâtral, Jeunesse Solide de Thiotte. Il vient ensuite à Port-au-Prince, où il travaille dans une unsine et devient syndicaliste après avoir reçu une formation à la Fondation Ulrick Joly sous la direction de Michel Hector. Après plusieurs formations au sien de l’OIT, il reçoit un certificat de syndicaliste.

C’est dans le cadre de ses activités syndicales qu’il rencontre Louis Estiverne, dont la famille avait été victime sous le régime Duvaliériste, et Anne Fuller qui entreprend des recherches sur le sort de la famille Estiverne à Grand Bois. C’est ainsi qu’il accompagne également Anne dans ses recherches sur les massacres commis dans la commune de Belle Anse. Ses activités sociales et politiques dans la communauté, lui ouvrent les portes dans ces recherches auprès des populations, menées dans le cadre de Devoir de Mémoire.

Mercredi 6 décembre 2017, 5 PM

« LA LITTERATURE DES OPPRIMES, DES RESISTANCES EN ACTE »

Conférence de Mehdi E. Chalmers

Pour l’opprimé, investir le champ littéraire est un enjeu existentiel : occuper le champ humain de l’art, pour modifier l’imaginaire social qui l’écrase. Un engagement artistique féroce aura permis à des non-européens et des femmes, des homosexuels etc. de revendiquer cette existence qui vient briser les imaginaires esclavagistes, racistes, sexistes etc. Mehdi E. Chalmers explorera ces figures de subalternes, prenant, donnant, et recevant une voix ; repérant en eux les formes et la transformation des luttes, contre une domination inique, à travers le médium de littérature.

Mehdi E. Chalmers, né en 1988 à Port-au-Prince, a fait ses études à La Sorbonne à Paris. Il est actuellement professeur de philosophie, libraire et écrivain. Il a publié deux recueils de poèmes en 2014 et 2017, Jaillir est la solution et A partir du mensonge. Co-fondateur de la revue Trois/Cent/Soixante, il publie régulièrement des chroniques de critique littéraire dans Le Nouvelliste.

Mercredi 20 décembre, 5 PM

 « ENTRE IMAGINAIRE ET HISTOIRE : UNE APPROCHE MATERIALISTE DU POTO-MITAN EN HAITI »

Conférence de Sabine Lamour

Sabine Lamour présentera sa thèse « Entre imaginaire et histoire : une approche matérialiste du poto-mitan en Haïti », dans laquelle elle questionne le positionnement social des sexes dans la société haïtienne en fonction du mode d’organisation de l’Etat et de la protection sociale, en remontant aux 16ème et 17ème siècle, pour déconstruire l’héritage de l’imaginaire flibuste.

Sabine Lamour enseigne à l’Université d’État d’Haïti (UEH). Elle travaille depuis 2005 sur les questions relatives à la réalité des femmes en Haïti. Ses travaux de recherche portent sur les rapports sociaux de sexe et ambitionnent d’apporter un éclairage sur ces réalités à travers l’histoire d’Haïti (thèse en cours). Elles touchent les questions liées à la flibusterie, l’esclavage, la race, la classe, la politique, la masculinité et la violence. A ce titre, elle a publié plusieurs articles dont Les femmes macoutes : impensé de la mémoire de la dictature (2016).

 

Projections films & documentaires

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Luttes de femmes

Individuelles ou collectives, les luttes des femmes qui se dessinent au cours des documentaires qui vous sont ici proposés sont sans concession. Comment organiser sa vie, réussir dans un sport à haut niveau sans faire les compromis que l’on attend de nous parce qu’on est une femme issue d’une classe marginalisée? Comment ne pas oublier ses rêves ni verser dans une frustration paralysante ? Comment mobiliser la solidarité au plus sombre des temps de la violence, en tant que victime d’une destruction planifiée comme ces femmes à l’est du Congo, afin de faire renaitre l’espoir d’être à nouveau quelqu’un ? Comment organiser la stratégie de lutte quand la force du système tente d’invalider toute revendication ? Comment oser, malgré tout ?

Mardi 5 décembre, 5 PM

LIGHT FLY, FLY HIGH. Thulasi est une jeune femme indienne issue de la caste des intouchables, consciente  qu’elle a devant elle un avenir aux multiples défis. Profitant d’un programme gouvernemental qui soutient de jeunes athlètes, elle tente de se frayer un chemin jusqu’aux podiums de la boxe. Et bien qu’elle soit une des meilleures boxeuses de son équipe, prendre part à ces compétitions est un véritable business et son coach a le pouvoir de faire ou défaire sa carrière. Quand les jeunes boxeuses entrent dans son bureau aux rideaux fermés, elles savent ce qu’elles doivent faire en échange de sa signature. Thulasi refuse. Va-t-elle réussir à mener une vie et une carrière indépendante malgré tous ces obstacles ?

Un film de Beathe Hofset et Susan Ostigaard, 2013, Norvège, 80’, VO ST-FR.

Mardi 12 décembre, 5 PM

L’HOMME QUI RÉPARE LES FEMMES  - LA COLÈRE D’HYPPOCRATE. Prix Sakharov 2014, le Docteur Mukwege est internationalement connu comme l’homme qui répare ces milliers de femmes violées durant 20 ans de conflits à l’Est de la République Démocratique du Congo, un pays parmi les plus pauvres de la planète, mais au sous-sol extrêmement riche. Sa lutte incessante pour mettre fin à ces atrocités et dénoncer l’impunité dont jouissent les coupables, dérange. Fin 2012, le Docteur est l’objet d'une nouvelle tentative d’assassinat, à laquelle il échappe miraculeusement. Menacé de mort, ce médecin au destin exceptionnel, vit dorénavant cloîtré dans son hôpital de Bukavu, sous la protection des Casques bleus des Nations unies. Mais il n’est plus seul à lutter. A ses côtés : ces femmes auxquelles il a rendu leur intégrité physique et leur dignité, devenues grâce à lui de véritables activistes de la paix, assoiffées de justice.

Un film de Thierry Michel et Colette Braeckman, VO FR, 112’. 

Mardi 19 décembre, 5 PM

SHE’S BEAUTIFULL WHEN SHE’S ANGRY. Ce film fait ressurgir les luttes des femmes, considérées alors comme « scandaleuses », qui ont fondé le mouvement moderne pour les droits des femmes aux Etats-Unis entre 1966 et 1971. De la fondation du mouvement NOW jusqu’à l’émergence de fractions plus radicales du mouvement de libération de la femme ; d’intellectuelles comme Kate Millet aux démonstrations de rue des « Sorcières » (Witch -  Women’s International Conspiracy from Hell!), le film ne fait pas l’impasse sur les controverses liées à la race, les préférences sexuelles et les problèmes de leadership qui traversent le mouvement. Il capture aussi l’esprit du temps : des cœurs palpitants, un parfum de scandale et, palpable, une saine hilarité.

Un film de Mary Dore et Nancy Kennedy, Etats-Unis, 2014, VO-STFR, 92’.

 

AMERICAN CORNER – projections-débat

Luttes noires

Le cinéma américain a souvent traité de la « condition noire » et du vécu de la communauté afro-américaine. Enjeux politiques et sociaux, luttes pour la dignité et pour l’égalité, de nombreux films emblématiques évoquent l’histoire comme l’actualité. Des films sur les Noirs par des Blancs, des films sur les Noirs par des Noirs, de la Blaxploitation à la culture des films du ghetto, en passant par les films sur les luttes emblématiques, quels sont les différents regards portés sur les défis des Noirs aux Etats-Unis ? 

Jeudi 7 décembre 2017, 1 PM

MISSISSIPI BURNING. Ce film, désormais classique, plonge le spectateur dans un drame-policier durant les années sombres de la ségrégation raciale aux Etats-Unis. Gene Hackman et Willem Dafoe incarnent deux agents du FBI chargés d’enquêter sur l’assassinat de trois hommes membres d’un comité de défenses des droits civiques, dans le comté fictif de Jessup, dans l’Etat du Mississipi. Le film s’inspire des meurtres réels, dits du Freedom Summer, qui ont eu lieu le 21 juin 1964. Les trois militants des droits civiques assassinés, James Chaney, Andrew Goodman et Michael Schwerner, travaillaient sur la campagne des Freedom Summer, tentant d’enregistrer les afro-américains sur les listes électorales.

Un film d’Alan Parker, Etats-Unis, 1988, VF, 2h08

Jeudi 7 décembre 2017, 3 PM

SELMA. Dans ce film, la réalisatrice afro-américaine retrace la lutte historique de Martin Luther King pour garantir l’égalité raciale et notamment le droit de vote aux citoyens afro-américains dans les années 1960. On y voit l’organisation laborieuse et effrayante de la longue marche de Selma à Montgomery en Alabama qui a conduit le président Lyndon Johnson à signer le Voting rights act en 1965. Le film met en lumière le combat collectif exemplaire et les stratégies  de manipulation des codes politiques et médiatiques pour atteindre le changement.  

Un film d’Ava DuVernay, 2014, VF, 2h08

Jeudi 7 décembre 2017, 5 PM

 « IMAGERIE ET REPRESENTATIONS DES LUTTES NOIRES DANS LE CINEMA AMERICAIN ».

Conversation avec Mario Delatour et Gaël Jean-Baptiste.

Deux cinéphiles, Mario Delatour et Gaël Jean-Baptiste, s’intéresseront à la question des représentations des luttes noires dans le cinéma américain. Archétypes, caricatures ou représentations d’une identité Noire, ils s’interrogeront sur la mémoire collective, ses évolutions et ses remous, à l’écran.

Mario Delatour, cinéaste haïtien ayant parcouru le globe, de la Chine au Congo en passant par les Etats-Unis, ancre ses œuvres dans le réel haïtien. Il réalise en 2013 le film Victorieux ou morts mais jamais prisonniers, documentant la tentative de renversement de François Duvalier du 28 juillet 1958. En 2016, il réalise le documentaire De Kiskeya à Haïti : mais où sont passés nos arbres ? , dans lequel il s’attaque à la complexité de la problématique du déboisement en Haïti.

Gaël Jean-Baptiste, diplômé en Sciences Juridiques à l’Université d’État d’Haïti (UEH), a été animateur et bibliothécaire vacataire au Centre PEN- Haïti. Il est vulgarisateur de contenus en cosmologie, photographe et monteur indépendant. Il est aussi membre fondateur et responsable de la logistique de l’Association Culturelle Café Philo Haïti (ACCPH).

 

Activités pour les scolaires

PARCOURS PEDAGOGIQUE

L’exposition présentée à la FOKAL peut être visitée de manière individuelle, mais aussi avec une classe ou un groupe de jeunes. Un parcours pédagogique pour aider les encadrants à faire visiter l’exposition est mis à disposition avant la visite.

NB : Attention, l’inscription d’une classe ou d’un groupe de jeunes est obligatoire en amont de la visite afin que la FOKAL puisse anticiper et gérer le flux de visiteurs. Pour faire une inscription, merci d’écrire à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. La visite est prise en charge par l’encadrant qui accompagne le groupe.

VISITES GUIDEES ET VISITES DANS LES ECOLES

La BMC recevra pour des visites guidées 7 écoles des classes fondamentales et du secondaire. Des délégations d'une trentaine d'élèves se relaieront les mardi 14, mercredi 15 et jeudi 16 novembre de 9h30 à 12h. Ces visites permettront aux élèves de découvrir les enjeux des combats pour les droits humains qui ont particulièrement marqué le 20ème siècle.   

Sur la deuxième semaine de l'exposition, la thématique des droits humains sera à l'honneur à travers des animations hors les murs qui se tiendront dans 3 écoles fondamentales. Il s’agira d’aborder les droits humains en s’appuyant sur des récits fictifs et sur des illustrations.

CYCLE D’ANIMATION POUR LES ENFANTS

Sur quatre matinées, les samedis 25 novembre, 2, 9 et 16 décembre, le BITH animera un cycle d’activités théâtrales pour les enfants, autour des valeurs fondamentales des droits humains.  Les animations se dérouleront dans la BMC, sous la tonnelle et dans la salle de spectacle de FOKAL, pour terminer sur une restitution publique le 16 décembre.

DANS LA BMC

La BMC proposera sur sa passerelle une exposition de titres en lien avec les droits humains et plus particulièrement avec les thématiques de l'exposition : égalité, justice, liberté. Sur les bornes CD-ROM de l’espace adulte de courtes vidéos seront proposées en consultation. Les animateurs seront disponibles pour accompagner les usagers qui le désirent.

Adresse et contact

FOKAL - OPEN SOCIETY FOUNDATION HAITI
143, Avenue Christophe BP 2720 HT 6112
Port-au-Prince,Haïti | Tel : (509) 2813-1694

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