MARDI.doc : Les films de décembre !

FILMS OCTOBRE 2022LIGHT3Les films de ce mois sont disponibles partout dans le monde gratuitement du 1er au 31 décembre 2022.

 

UN HOMME DANS LA TOURMENTE. D’Haïti à Miami ou à Porto Rico, cette oeuvre documentaire en trois parties est une archive exceptionnelle de la migration haïtienne au début des années 80 aux Etats-Unis, alors que ce 12 décembre 2022 marque les 50 ans de l’arrivée des premiers bateaux de réfugié.es haïtien.nes sur les côtes de Floride à ne pas être automatiquement refoulé.es. Le célèbre auteur Jean-Claude Charles mène alors l’enquête, accompagné d’une équipe de France télévision, pour réaliser le pendant audiovisuel de son livre « De si jolies petites plages ». Des réalités et témoignages révoltants, un cinéma subtil pour dénoncer l’innommable. Cette trilogie est proposée en partenariat avec le Festival Quatre Chemins dont le thème cette année est « Sou Lanmè ».

I : HAÏTI : ENTRE DIEU ET LE PRÉSIDENTCe premier des trois films de José Maria Berzosa et Jean-Claude Charles sur Haïti montre l'importance du rôle de l'église dans le statut quo, ses liens étroits avec le gouvernement ainsi que l'irresponsabilité de personnalités proches du pouvoir sous la dictature des Duvalier. On y croise l’Archevêque Ligondé aveugle aux errements des politiciens haïtiens, Ernest Bennett lui aussi aveuglé par la position de son gendre Jean-Claude Duvalier, "la très grande chance d’Haïti", le patron de la Caribbean Cruise qui retire Haïti de l'itinéraire des croisières. À Miami, le prêtre de la libération Gérard Jean-Juste soutient à bout de bras la communauté des réfugié.es et défend la violence des opprimé.es face à celle des oppresseurs. Un film de José Maria Berzosa, une enquête de Jean-Claude Charles, France, VO ST-FR, 1982, 54’.   

II : HAÏTI : LES LOIS DE L’HOSPITALITÉ. Où l’on voit comment les réfugié.es haïtien.nes aux États-Unis se retrouvent emprisonné.es comme des criminel.les. Certain.es se trouvent dans des camps de réfugié.es qui évoquent les camps de concentration, comme celui de Krome à Miami. D'autres se retrouvent dans des prisons de haute sécurité comme celle d'Otisville dans l'État de New York, où aucune différence n’est faite entre eux et des prisonniers de droit commun. Des témoignages poignants, le poids d’une grande misère morale, des couples séparés (camps d'hommes, camps de femmes) et le discours officiel de l'Amérique qui s’incarne dans une porte-parole de Krome, une responsable de la prison d'Otisville et un industriel qui exploite la main d'oeuvre haïtienne à Port-au-Prince. Un film de José Maria Berzosa, une enquête de Jean-Claude Charles, France, VO ST-FR, 1982, 46’.  

III : HAÏTI : LES ENFANTS DE MILLBROOK. Ce dernier film de la série nous emmène à Millbrook dans l'État de New-York, centre d'accueil-école pour mineur.es considéré.es comme non-accompagné.es par un système américain qui ne reconnait que les liens de la famille nucléaire. Ils et elles expriment leur volonté de quitter cette école vécue telle une prison, mais sont empêché.es de rejoindre leurs proches installé.es aux Etats-Unis. En contrepoint des témoignages de ces adolescent.es, leurs familles restées en Haïti leur adressent leur amour et leurs souhaits qu’ils et elles restent à tout prix. Un film de José Maria Berzosa, une enquête de Jean-Claude Charles, France, VO ST-FR, 1982, 41’.

ALLER SIMPLE. Au début des années 2000, les personnages de ce documentaire sont les comédien.nes qui constituent la relève du théâtre en Haïti. Pourtant, un jour, ils et elles abandonnent tout pour migrer au pays de l’Oncle Sam. Pourquoi ce choix ? Par déconvenue face à leur art, leur avenir dans ce pays ? Migration n’est pas synonyme de désertion et dans l’intimité de leur nouvelle vie, ces artistes révèlent une réalité connue qui pourtant ne se dit pas. Un film de Réginald Louissaint Junior, Haïti, 2021, VO KR-FR, ST-ENG, 45’. Rencontre avec le réalisateur Réginald Louissaint Junior, la comédienne France Medley Guilloux et Eliezer Guerismé, directeur du festival En lisant. Modération : Johanne Elima. Mardi 29 Novembre à 6h sur Facebook  / Youtube. Ce film est proposé en partenariat avec le festival En Lisant.

VICTORIEUX OU MORTS MAIS JAMAIS PRISONNIERS. Le 28 juillet 1958, un groupe d'anciens officiers haïtiens venant de Floride (USA) atterrissent à Délugé, dans le Nord de la capitale d'Haïti. En un rien de temps, ils conquièrent le "Camp Dessalines" situé derrière le Palais National. Leur plan : renverser le Président, le Dr. François Duvalier élu un an plus tôt. Le groupe comprend les anciens lieutenants Alix "Sonson" Pasquet, Henri "Riquet" Perpignan et Phillipe "Fito" Dominique accompagnés de cinq mercenaires américains. Une féroce bataille s'engage entre Duvalier et ses assaillants, à la fin de laquelle Duvalier l'emporte. La nuit du 28 au 29 Juin 1958 va marquer de manière significative l'histoire politique d'Haïti face aux 29 ans de la dictature brutale et répressive de Duvalier qui vont suivre. Un documentaire d’animation de Mario Delatour, Haïti, 2014, VF, 90’. Ce film est proposé en partenariat avec les Rencontres du documentaire.

 

 

 

 

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