Le féminisme en chansons

affiche concert féminisme en chansons 2 mai 2019 FOKAL invite le jeudi 2 mai 2019 à 6h PM à un concert de chansons féministes en son local au centre culturel de l’Avenue Christophe. Minutieusement choisie, la sélection de chansons comprend des titres qui ont porté le mouvement féministe ou qui racontent ses défis en Haïti et à travers le monde. Ce concert de chansons féministes sera, en outre, offert avec un groupe musical composé exclusivement de femmes, chanteuses et instrumentistes. Il rejoint un ensemble d’activités à FOKAL autour de cette thématique, notamment l'enrichissante exposition " Où en sont les femmes" présentée au Centre Culturel Katherine Dunham à Martissant, et à l’avenue Christophe.

L’entrée au concert est libre dans la limite des places disponibles, les tickets numérotés étant distribués à l’entrée.

La direction musicale du concert sera assurée par Donaldzie Théodore, avec comme chanteuses Donaldzie elle-même, Vanessa Jeudy et Jehyna Sahyeir. Ces voix seront supportées par Choute Sergina Honoré (guitare), Myrlande Louis (basse), Adjamile Marcelin (percussions), Aurore Nicole Jeune (batterie), et retrouvera Donaldzie Théodore au piano, avec Samora Cynthia Julmisse.

Les Titres choisis

  1. L’hymne des femmes – Mouvement de libération de la femme - 1971

L'Hymne du Mouvement de libération des femmes, le MLF, aussi appelé Hymne des femmes, est une chanson créée collectivement en mars 1971 par des militantes féministes à Paris. Elle est devenue un emblème du Mouvement de libération des femmes (MLF) et plus généralement des luttes féministes francophones. Depuis, cet hymne est traditionnellement chanté dans les manifestations du 8 mars, journée internationale du droit des femmes, dans les pays francophones.

  1. Four Women (Quatre femmes) – Nina Simone - 1966

Cette chanson de Nina Simone, raconte l'histoire de quatre Afro-Américaines, chacune représentant un stéréotype sous lequel sont vues les femmes noires dans la société américaine. Elle a été reprise par pas mal de musiciens, a servi de générique à un film, en a inspiré un, ainsi qu'une pièce de théâtre, été échantillonnée par des rappeurs, notamment Jay-Z…

  1. La faute à Eve - Anne Sylvestre - 1979

La Faute à Ève est une chanson humoristique d'Anne Sylvestre. La chanson reprend le nom du personnage d'Ève, qui a désobéi à Dieu en mangeant le fruit défendu et en poussant Adam au péché originel. De cet épisode biblique provient une tradition d'attribuer la faute aux femmes. La chanson pousse à l'absurde ce postulat antiféministe en reprenant avec ironie les discours qui prêtent tous les torts aux femmes, même lorsqu'il est évident que c'est faux. La fin rappelle sur le mode de la provocation que cette doctrine met la religion dans une position intenable…

  1. Respect – Aretha Franklin - 1967

« Respect » fut d’abord écrite et enregistrée par Otis Redding, en 1965. Mais c’est la version revue et corrigée par Aretha Franklin qui a fait passer la chanson à la postérité. Cette version a transformé ce titre en hymne féministe et politique. Dans le morceau original, Otis Redding parle d’un homme qui demande à sa femme de le respecter. Un respect qui lui serait dû, puisqu’il apporte l’argent au foyer. Mais Aretha Franklin bouscule ce schéma traditionnel en mettant ces mots dans la bouche d’une femme. Quand elle épelle le mot « respect », elle ne semble plus seulement le demander, mais bien l’exiger. Le coup de gueule macho alors devient un cri émancipateur. La chanson et devenue un hymne féministe. Elle a traversé les années et a été reprise par de nombreux mouvements de revendication. Ce classique de la musique américaine est apparu dans une trentaine de films, comme Platoon, Blues Brothers ou Forrest Gump. Il a été maintes fois repris, aux États-Unis par Stevie Wonder mais aussi en France, et en français, par Johnny Hallyday.

  1. Juste une femme - Anne Sylvestre - 2013

Anne Sylvestre a écrit de nombreuses chansons pour dénoncer les abus dont sont victimes les femmes. « Juste une femme » brosse le tableau ordinaire des atteintes faites aux femmes dans la société. Elle insiste sur les préjudices qu’elles subissent. La chanson est née d’un coup de colère, à l’occasion de l’affaire Dominique Strauss Kahn, lorsque son auteure a entendu de nombreux commentaires du genre : « cette histoire n’est pas si grave… » ou il « n’y a pas eu mort d’homme… ».  Pourtant, toutes ces humiliations, ces attouchements, ces abus sont comme des petits meurtres...

  1. Djannie – Emeline Michel - 2015

On est en 2019. En plein 21e siècle. Cela n’empêche que certaines femmes sont encore victimes de violence conjugale et pire encore, ont du mal à en parler, du mal à partir et à passer à autre chose. Dans « Djannie », Emeline retrace le calvaire des femmes battues et maltraitées par leur mari et envoie un message fort et sans équivoque aux femmes : « Ale ». La chanteuse dit aux femmes qu’elles ont tort de rester enchaînées à un homme qui les frappe. Le message qu’elle leur envoie est clair : quel que soit ce dit cet homme, rien ne changera vraiment. Il faut partir.

  1. Til It Happens To You ("Jusqu'à ce que cela t'arrive") - Lady Gaga - 2015

Lady Gaga, qui a elle-même été victime d'une agression dans sa jeunesse alors qu’elle n’avait que 19 ans, dénonce dans cette chanson les agressions sexuelles, notamment dans les campus universitaires. Cette chanson qui dénonce les viols a été écrite pour le documentaire "The Hunting Ground" ("Le terrain de chasse"), qui traite des viols sur les campus. Suite à la sortie de ce documentaire, Lady Gaga a réalisé un clip bouleversant, mettant en scène la vie brisée de plusieurs personnes à la suite d'un viol. La chanson a été reprise notamment par la chanteuse Kesha.

  1. You Don’t Own Me (Je ne suis pas ta propriété) – Lesley Gore - 1963 – reprise par Grace

« You don’t own me » est l’acte de rébellion d’une femme qui refuse qu’on lui dicte ce qu’il faut dire et ce qu’il faut faire en public, et ne sera plus jamais celle qu’on « exhibe ». Cette chanson dans laquelle une jeune femme prend la parole et réclame son indépendance est considérée comme fondatrice pour la lutte pour le droit des femmes aux Etats-Unis. Elle a été chantée par la chanteuse Lesley Gore qui avait alors 17 ans. La chanson est devenue un étendard du féminisme, et on considère qu’elle a encouragé le mouvement de libération des femmes aux États-Unis. Elle a été reprise par la chanteuse Grace il y a quelques années. Imaginez comment c’était percutant à une époque où les femmes étaient considérées comme la propriété de leur mari !

  1. Fanm fò – Jeux de Dames

Un classique du zouk chanté par des femmes et qui célèbre les femmes.

  1. NO (Non) - Meghan Trainor - 2016

Les femmes sont confrontées chaque jour à des attentions non souhaitées et au harcèlement des hommes chaque jour. La chanson « No » épingle les hommes qui n’acceptent pas que leurs avances soient rejetées. C’est un hymne fait pour apprendre aux jeunes femmes qui en ont assez des types qui ne comprennent pas le mot « non », à leur dire, dans une boîte de nuit par exemple : « Non, je suis ok, je suis venue seule, et j’en suis satisfaite. Non, je n’ai pas besoin que tes mains se baladent sur tout mon corps. Je peux danser seule ou avec mes copines. » « Non » claque la porte aux nez des mecs qui continuent à vous demander votre nom, votre numéro de téléphone bien longtemps après que vous leur ayez dit que vous n’étiez pas intéressées. Alors, n’oubliez pas : ce n’est pas impoli de refuser les avances d’un type juste parce qu’il continue à insister. Et cette histoire de ne pas accepter votre refus ? Ce n’est pas à cause de l’amour, ni un désir intense, c’est carrément de la grossièreté.

  1. Quand c’est non c’est non – Jeanne Cherhal - 2014

« Quand c’est non, c’est non » nous parle de ce sujet tabou qu'est le viol. La chanson évoque cette tendance qu’ont certains hommes à croire qu’il faut insister, voire quelque peu « forcer » la femme pour qu’elle s’offre. Elle clame haut et fort le droit de refuser les avances des mâles non-désirés.

  1. Nan ou – Gessica Généus - 2018

Les mots utilisés par la société pour parler de la femme haïtienne sont très flatteurs : femme forte. Poto Mitan… Mais dans la réalité on trouve plus de femmes écrasées par la vie, des femmes mises à l’écart, des survivantes. La femme haïtienne n’est pas épanouie comme on voudrait nous le faire croire. La réalité est différente. Pour Gessica Généus, « la femme haïtienne de demain » n’existe pas encore. C’est une femme libre, épanouie, consciente d’elle-même, en paix d’être une femme, consciente de son combat. Les femmes doivent se faire entendre, elles doivent raconter leur histoire, leur quotidien pour sortir des rôles stéréotypés que la société leur impose.

  1. I will survive (Je survivrai) – Gloria Gaynor - 1978

Cette chanson, composée pour les pistes de danse, est devenue un hymne de résistance. Elle raconte l’histoire d’une femme abandonnée qui refuse de reprendre l’homme qui l’a trompée et qui revient la queue entre les jambes. Elle parle de survivre sans un homme : un homme toxique qui vous fait mal ne vaut pas votre temps. Elle parle d’un problème grave auquel les femmes sont souvent confrontées et dit qu’elles doivent s’autoriser à aimer selon leur propres conditions et apprendre à survivre après avoir coupé les relations qui font plus de mal que de bien. « I Will Survive » est une véritable histoire de liberté et d’émancipation. Encore aujourd’hui, ce hit est un emblème pour la communauté LGBT et féministe. En 2016, « I Will Survive » a d’ailleurs intégré la Bibliothèque du Congrès, honneur seulement réservé aux textes comportant une valeur « artistique, culturelle et/ou historique » pour la société américaine.

  1. La grenade – Clara Luciani - 2018

"La Grenade" a été écrite en réponse aux remarques et comportements sexistes que la chanteuse Clara Luciani subissait en tournée. Elle raconte : « J'arrivais dans une salle avec mon matériel et tout à coup, j'avais tous les techniciens qui se jetaient sur moi pour me montrer comment brancher une guitare, alors qu'a priori si j'en ai une sur mon dos, c'est que je sais un petit peu comment la brancher »…

  1. Phenomenal woman (Femme phénoménale) – paroles Maya Angelou – 1978

Un des poèmes les plus célèbres de l’écrivaine noire américaine Maya Angelou, prix Nobel de littérature. « Phenomenal Woman » est un poème lyrique qui envoie un message important au monde des conventions et des stéréotypes : l'autonomisation vient de la confiance en soi et peu importe si vous n'êtes pas considérée ou pas comme mignonne ou à la mode. Ce poème a été adapté et utilisé par des associations et des groupes du monde entier impliqués dans des activités politiques contre les inégalités.

  1. Ti fi A – Atis Endepandan (paroles Georges Castera) - 1971

Dans la chanson, écrite sous la dictature duvaliériste par des artistes militants, un jeune homme fait des avances à une jeune femme, mais sa réponse est différente de celles qu’on fait d’habitude : elle lui rappelle que les femmes en train de construire la lutte révolutionnaire ont une nouvelle image d’elles-mêmes et de nouveaux objectifs. S'il veut vraiment être son ami, il doit lui aussi changer de mentalité…

 

Artistes

Choute Sergina HonoréChoute Sergina Honoré est guitariste, chanteuse et compositrice. Choute a hérité des gènes musiciens de ses parents, son père est directeur de chorale, sa mère est une chanteuse. Choute a commencé la musique à l’église. Elle a intégré l’Ecole Nationale des Arts (ENARTS) en 2012. Depuis, la jeune artiste prête ses services à des restaurants comme chanteuse, à des artistes et des groupes de musique comme guitariste. Les expériences de scène de l’Artiste ne cessent de se multiplier. Elle compte à son actif plusieurs grands festivals internationaux de musique, comme le Festival mondial de musique des femmes d’ici et d’ailleurs (Montréal, 2016), le festival Nuits d’Afrique (Montréal, Juillet 2018), Festival Masa (Cote d’Ivoire, mars 2018), le Festival TD Sunfest (Toronto, Juillet 2018), le Festival des Rythmes d’Afrique (Sherbrooke, Juillet 2018), le Festival des Journées d’Afrique (Québec, Juillet 2018), Destination Aquin, festival International Musiques et Danses Traditionnelles (Aquin, Avril 2019).

 

IMG 20180413 163028 050Vanessa JEUDI est une jeune artiste, chanteuse et musicienne engagée qui poursuit une carrière musicale dans les « musiques noires » : jazz, soul, blues, vodou et rap... Dans ses productions comme dans ses performances scéniques, elle est reste fidèle à ses convictions décoloniales, féministes et progressistes. Elle lance sa carrière solo en 2017 avec un concert à Port-au-Prince et la sortie d’un single « Nanm » inséré dans le projet « Extented Play » (EP) - « Konviksyon » du groupe de rap politique à orientation bossale, Règleman Afè Popilè (RAP), dont elle est la chanteuse. Elle a aussi participé à nombreux projets d’autres artistes dont les rappeurs 35Zile, D-Fi Powèt Revolte et le Samba Kebert Bastien (Keb). Vanessa joue également du tambour, de la flûte et pratique les danses folkloriques.

 

Aurore Nicole Jeune. Âgée de 18 ans, Aurore Nicole Jeune est la plus jeune de l’équipe de Siromiel. En bon autodidacte, elle a déchiffré la batterie en étant toute jeune à l’église. Aurore évolue dans les musiques actuelles. Ses expériences de scène sont également jeune, elle a déjà joué au Festival Femmes à aimer à la Prison Civile des Femmes (Haïti, Mars 2019), à Destination Aquin, Festival International Danses et Musiques Traditionnelles (Aquin, Avril 2019). Aurore est la plus jeune promesse du monde musical haïtien si masculinisé.

 

Samora Cynthia Julmisse

Samora Samora Cynthia Julmisse. Ancienne étudiante de l’Ecole Nationale des Arts (ENARTS), Samora Cynthia Julmisse communément appelée « maestro Samora » est pianiste, claviériste, compositrice, choriste, et professeure de musique. Lauréate du Programme « Plateau Jeunes Talents 2016 » en Haïti, Samora a donc bénéficié une bourse de stage en musique à la Royale Académie de Wallonie (akdt) en Belgique (Été 2017). L’Artiste a l’habitude d’accompagner différents groupes et artistes sur scène. Le travail acharné de cette jeune musicienne peut se sentir par sa participation dans plusieurs festivals de musique tant qu’en Haïti qu’ailleurs. Elle a été au continent africain, Festival Masa (Cote d’Ivoire, mars 2019), et au Canada, au Festival Nuits d’Afrique (Montréal, Juillet 2019), le Festival mondial de musique des femmes d’ici et d’ailleurs (Aout 2016), le Festival des rythmes d’Afrique (Sherbrooke, Juillet 2018), le Festival des Journées d’Afrique (Québec, Juillet 2018), Destination Aquin, Festival International Danses et Musiques traditionnelles (Aquin, Avril 2019)

Maestro du groupe musical, Siromiel, Samora s’engage à inscrire le nom de son groupe dans l’histoire musicale haïtienne.

 

Myrlande LouisMyrlande Louis est une jeune bassiste évoluant dans les musiques actuelles (World music). Agée de 23 ans, elle a commencé la musique à l’église. Elle sait également manier la guitare, la batterie, et le keyboard. Toutefois son instrument de choix reste la guitare basse.

Elle a déjà été en Côte-d’Ivoire, au Festival MASA en mars 2018 et au Canada dans plusieurs festivals comme le Festival Nuits d’Afrique, l’Afrofest de Toronto, le Festival des rythmes d’Afrique de Sherbrooke, le Festival des journées d’Afrique du Québec et le TD Sunfest. Sur scène, Myrlande arrive à capter l’attention de son public sans grandes difficultés tant par l’enchainement de ses notes, que par sa vivacité. Myrlande est la bassiste du groupe 100% féminin haïtien, Siromiel.

 

 

Adjamile MarcelinAdjamile Marcelin est percussionniste. Elle a commencé à tapoter les instruments de percussions dès l’âge de trois (3) ans. Adjamile a grandit et vit dans une ambiance musicale. Avec le band familial, elle a montré ses talents de percussionniste en Suède. Amoureuse des instruments de percussions, elle ne cesse d’épater le public tant par ces méthodes d’accompagnement que par ses solos exhibitionnistes. Elle a déjà été au Canada, en Afrique, en Europe rien que pour exercer son art.

 

 

JehynaJehyna Sahyeir est comédienne et chanteuse. Elle fait ses premiers pas sur les planches en 2012 avec la troupe Actelier du Centre Culturel Pyepoudre. Suite à cette expérience, elle joue ensuite dans plusieurs spectacles mis en scène par Michèle Lemoine, Françoise Bourdut ou Paula Péan.

En 2013, elle participe comme chanteuse à une lecture spectacle organisée par les Rencontres québécoises en Haïti, produite par les éditions Mémoire d’encrier. Cette aventure l'amène un an plus tard à Montréal sur la scène du festival international de la littérature pour le spectacle de chansons haïtiennes /poésies québécoises “Montrez-moi le monde”.

Chanteuse du collectif Feu vers, elle embrasse parallèlement une carrière solo. On la retrouve à l’affiche de la Semaine de l’Europe en Haïti en 2016 et 2017, aux côtés de Stevy Mahy, Donaldzie Théodore ou James Germain. En 2017, elle s’envole pour la Barbade où elle représente Haïti sur la scène de la Caribbean Jazz night de Carifesta XIII en collaboration avec un groupe de la Barbade “BlackBanana246”.

En janvier 2018, grâce à l’invitation de l’Institut français en Haïti, elle collabore avec le quartet Franco-Suisse de Erik Truffaz lors du festival international de jazz de Port-au-Prince. Quelques mois plus tard, mai 2018, elle est invitée à la biennale « Atis Angaje, Ayiti Angaje » de Haïti Cultural Xchange à Brooklyn New York.

Elle participe en 2015 et en 2017 aux stages professionnels sur la performance vocale et le théâtre chorégraphique du Panthéâtre Acts de Paris. En été 2018, elle fait un stage à L’Akdt de Libramont en Belgique sur le chant Jazz et la création de spectacle musical.

Elle s’engage aussi dans le social et anime avec le Centre Culturel Pyepoudre des ateliers pour des jeunes amateurs et professionnels de la scène sur le théâtre chorégraphique, la performance et les techniques vocales.

 

 E1A0147Donaldzie Théodore est née à Port-au-Prince de parents amoureux de la musique qui l'inscrivent à six ans, à son premier cours privé de piano avec le professeur Loubert Léopold.

Elle commence à chanter plus tard, vers ses 14 ans. Après ses études académiques, attirée entre autres par la musique racine et folklorique haïtienne, le jazz, les musiques du monde elle continue de développer sa passion du chant et de la composition parallèlement à ses études universitaires en Linguistique.

Avec Emmanuel François (chanteur-compositeur) et Ricardo Supris, en 2006, Donaldzie fait partie du projet Vwalib, où le trio expérimente un style original avec des compositions aux souches racines, traditionnelles et populaires où quatuor à corde, piano et tambours s’allient très bien.

En 2011, elle est invitée par la chanteuse Yole Dérose à faire partie du groupe Haïti Chœur de Femme. En 2013, Donaldzie embarque dans le projet Vwalye coordonné par Gary Lubin sous l’initiative des Productions Tamise et Caracoli, avant de partir en Belgique l’année suivante en tant que boursière pour prendre part à une série de stages de formation en Chant, Improvisation vocale, Piano, Composition musicale et Ecriture de chanson à l’Académie d’Eté de Libramont.

En 2014, Donaldzie est sélectionnée pour le projet « Haïti un autre regard ».

Riche de ses nombreuses collaborations et expériences, elle se concentre actuellement sur ses projets personnels plus particulièrement sur la préparation de son premier album solo.

Donaldzie a eu la chance de partager la scène avec d’autres artistes haïtiens tels Emeline Michel Wooly Saint-Louis, James Germain, Boulot Valcourt, Jean Jean-Roosevelt, Jehyna Sahyeir, ainsi que des artistes étrangers tels que la chanteuse camerounaise Kareyce Fotso, le chanteur guadeloupéen Smiley, le chanteur sénégalais Faada Freddy.  

 

image002Angela Auguste est née le 19 octobre 1989 à Port-au-Prince. Après ses études secondaires, elle a passé 3 ans à l’INAGHEI en formation continue en Gestion des Affaires. En 2013, elle a été admise en Arts Plastiques à l’ENARTS. En 2014, elle travaille en collaboration avec Jean Ronald PIERRE dans ses créations et depuis 2015, elle travaille comme assistante technique du festival 4 chemins. 2015, elle a été initiée au théâtre de marionnettes avec Sylvie Laurent Pourcel, de cette rencontre avec Sylvie, en janvier 2016, elle a suivi un stage en construction et manipulation de marionnettes à la table à Cannes en France qui a durée 3 mois.

En janvier 2018, elle a participé au festival des petites formes en Martinique à Tropiques Atrium Scène Nationale.

Elle a fait sa toute première création Lumière en 2018, dans le cadre du festival 4 chemins avec Anyes Noel dans « Gouyad Senpyè ».

Entre janvier à avril 2019, elle a fait une tournée avec « Gouyad Senpyè » à FOKAL, au BDHH et à la prison des femmes à Cabaret.

 

direction musicale

Donaldzie Théodore

 

chanteuses

Vanessa Jeudy

Donaldzie Théodore

Jehyna Sahyeir

 

musiciennes

piano Donaldzie Théodore et Samora Cynthia Julmisse

guitare Choute Sergina Honoré

basse Myrlande Louis

percussions Adjamile Marcelin

batterie Aurore Nicole Jeune

 

Son

Ricardo Guillaume

 

Lumière

Angela Auguste et Richard Dolin

 

Adresse et contact

FOKAL - OPEN SOCIETY FOUNDATION HAITI
143, Avenue Christophe BP 2720 HT 6112
Port-au-Prince,Haïti | Tel : (509) 2813-1694

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