La 18e édition de Haitian Ladies Network qui s'est tenue à Washington du 6 au 8 octobre 2023, a eu un réel impact !

Ce que nous avons vu ?

Des centaines de femmes haïtiennes ou d'origine haïtienne, venues de tous les horizons, se sont réunies pendant un week-end pour échanger, se motiver, se ressourcer en énergie positive et soutenir des causes qui en valent la peine. Des centaines de femmes déterminées à maintenir coûte que coûte le lien avec leur terre natale, leurs origines et leur culture.

Dès le vendredi après-midi, une visite au Museum of African American History and Culture, après l'introduction de la curatrice d'origine haïtienne Joanne Hyppolite, nous a plongés dans l'atmosphère d'un passé commun douloureux qui a laissé des traces indélébiles dans notre âme, notre être et notre paraitre.

En soirée, le Pap Jazz avec les frères Widmaier nous a transportés dans les rythmes d'un passé pas si lointain.

Ce que nous avons entendu ?

Des conférencières brillantes qui ont suscité en nous toute sorte d'émotions : de la motivation avec Karine Jean-Pierre ; de la frustration, des regrets et de l'espoir avec Michèle Montas, la conférencière principale de l'édition 2023 ; de la perplexité avec Sabine Manigat, Margarette Graham et Marie-Marguerite Clérié ; de la nostalgie avec Dominique Anglade et Régine Chassagne…

Des sessions parallèles qui nous ont laissés dans l'ambarras du choix, tant les sujets étaient intéressants et les oratrices éloquentes : la santé financière, le bien-être, les clés de la réussite…

Pour clôturer la journée du samedi, les tambours ont résonné pour la Grande Danse dirigée par Linda François, qui a canalisé toute l'énergie de ces femmes en liesse dans une chorégraphie improvisée.

Ce que nous avons ressenti ?

Une grande compassion et beaucoup de solidarité envers les femmes qui consacrent leur énergie à aider d'autres femmes à surmonter leurs difficultés à travers des projets comme J9, en faveur des femmes enceintes en difficulté, ou Switch, qui promeut l'utilisation du propane en remplacement du charbon auprès des marchandes de rue.

Un immense bonheur de partager un repas avec ces centaines de femmes de toutes les générations, de toutes les conditions sociales et économiques, et dont le lien, plus ou moins fort, avec Haïti nous amène à les appeler "sœurs".

Une grande joie à écouter Solange Vivens nous raconter comment l'éducation peut transformer un destin.

Une grande excitation en entendant Gessica Généus parler de ses projets de tournage.

Un grand plaisir à danser au son du compas, du carnaval et même du rabòday diffusés à satiété par DJ Kemissa Trecile, et à terminer en beauté au son du Rara de Central Park.

Un week-end complet, riche en couleurs, en émotions, en sons, en lumières et en connexions pour développer notre pouvoir en tant que femmes haïtiennes.